En dépit de l’accord de paix de Washington et la déclaration des principes de Doha, la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo demeure préoccupante et attire de plus en plus l’attention de la communauté internationale.
Cette persistance de l’instabilité sécuritaire en RD Congo continue de faire des millions de placés internes et des milliers de réfugiés, rendant les conditions de vie des personnes touchées très difficiles, notamment manque des logements adéquats, d’eau et électricité, manque de nourritures et d’accès aux soins de santé appropriés.
En séjour en RDC, Filippo Grandi, Haut commissaire aux réfugiés, a proposé de jouer le rôle de facilitateur dans ce conflit persistant dans la partie-Est congolaise, dans le but de permettre le retour de la paix et baisser le nombre de réfugiés.
D’après le numéro un de HCR, cette mission fait partie des prérogatives de cette structure des Nations Unies, qui s’occupe des réfugiés.
« C’est dans ce contexte que le HCR a réitéré sa disponibilité à jouer un rôle facilitateur. Ça, c’est le rôle pour lequel nous sommes mandatés par la communauté internationale, parmi d’autres fonctions, de faciliter le dialogue entre les pays d’origine des réfugiés et les pays où les réfugiés se trouvent » , a fait savoir Filippo Grandi, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le VPM congolais de l’intérieur.
Il sied de rappeler que la République démocratique du Congo est classé comme deuxième pays comptant le plus grand nombre de réfugiés ; ce, à cause de l’insécurité permanente dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri.
Enock Nseka