L’étau se resserre autour du commissionnaire principal Mboso Kazadi Junior, à la suite de ses révélations glaçantes à propos des dysfonctionnements au sein de la police nationale congolaise.
Selon cet officier de la police, l’insécurité qui bat son plein à Kinshasa serait suite à la complicité de certains policiers qui, avait-il affirmé, serviraient de bouclier aux criminels.
Il a aussi remis en cause l’attribution des fonctions au sein de la police, laquelle, a avoué le capitaine Mboso Kazadi, ne privilégierait pas des compétences, pour mettre fin à l’insécurité secouant la ville-province de Kinshasa. Par conséquent, il a annoncé sa démission, dit-il, pour refuser de participer à « un génocide » .
Cependant, l’annonce de sa démission tout comme ses révélations faites sur les réseaux, ont été jugées comme des fautes graves violant les dispositions légales régissant le service de la police en RDC.
Comme conséquence, le capitaine Mboso Kazadi Junior a été arrêté le lendemain de la publication de cette vidéo et mis à la disposition de la direction des renseignements généraux de la PNC pour être entendu.
D’après le porte-parole nationale de la police, le commissaire divisionnaire adjoint Julien Mavungu, le capitaine Mboso Kazadi risque, à l’issue de l’interrogatoire serré, un sort disciplinaire ou pénal. Par ailleurs, cet officier n’est pas éligible à la démission conformément aux dispositions légales de la police.
Enock Nseka