En République démocratique du Congo, la justice est un mot dénué de tout sens, de contenu et d’impartialité. Quand bien même, le magistrat suprême ne cesse de répéter que la justice est malade, les hommes qui la rendent restent sourds à cette condamnation, qui pourtant, devrait les interpeller.
Le cas de Madame Godé Engracia Longo Munsansa est significatif à cet effet. En effet, depuis la mort d’un de ses frères qui a laissé certains biens meubles et immobiliers, elle a été désigné comme liquidatrice. C’est l’occasion trouvée par une frange d’individus qui se présentent comme créanciers, alléguant que son défunt frère leur devait de l’argent.
Qu’à cela ne tienne, mais ces personnes usent de méthodes très peu catholiques. Elles recourent à des menaces contre l’intégrité physique de Madame Godé Engracia Longo Munsansa. Bien que celle-ci se soit adressé à la justice, celle-ci n’a pas daigné lui apporter son concours. Au contraire, elle encourage certains de ses créanciers en les autorisant à harceler Maman Godé. Pourtant, celle-ci n’est pas leur débitrice. Devant cette situation, Madame Godé Engracia Longo Munsansa a pris l’option de disparaître dans la nature. Mais, sa famille se pose des questions : a-t-elle résolu de s’effacer ou a -t-elle été l’objet d’un enlèvement. Car, depuis, elle ne donne aucun signe de vie.
VT