Il s’est tenu en République Démocratique du Congo ,un événement marquant, réunissant des femmes engagées, des représentants de l’ONU Femmes, de la Section Genre de la MONUSCO et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Cette rencontre a été dédiée à la réflexion sur la note de plaidoyer pour la paix, spécifiquement dans la région de l’Est de la RDC, une zone historiquement éprouvée par des conflits armés et des crises humanitaires.
Au cours de cet événement, les participantes ont eu l’opportunité d’échanger des idées et de consolider leurs aspirations collectives en matière de paix et de sécurité. La note de plaidoyer élaborée par ces femmes vise à aborder les défis spécifiques auxquels elles sont confrontées et à promouvoir leur rôle essentiel dans le processus de paix. Leurs perspectives uniques et vécues jouent un rôle crucial dans la construction d’un avenir pacifique pour la communauté.
La RDC, et en particulier sa région orientale, souffre des conséquences dévastatrices de violences prolongées, n’affectant pas seulement la stabilité du pays, mais également sa progression vers le développement socio-économique. Les femmes, souvent en première ligne des efforts de réconciliation et de reconstruction, sont pourtant sous-représentées dans les discussions formelles sur la paix.
Les discussions lors de cet événement ont mis en lumière plusieurs points clés que les femmes congolaises désirent voir inclus dans le plaidoyer : la mise en place de programmes de protection pour les victimes de violence, et l’élaboration de stratégies qui favorisent l’autonomisation économique des femmes en tant que vecteurs de paix.
À l’issue des sessions de réflexion, la note de plaidoyer sera adressée à divers acteurs, y compris des responsables gouvernementaux, des organisations non gouvernementales, et des partenaires internationaux. Ce document est vu comme un appel urgent à l’action pour qu’une attention accrue soit portée aux besoins et aux droits des femmes dans les dynamiques de paix de la région.
En somme, la rencontre du 16 avril représente une étape clé dans la mobilisation des femmes congolaises pour la paix. Avec leur détermination et le soutien d’organisations comme ONU Femmes et le PNUD, il est possible de construire une société plus juste et pacifique, où les femmes jouent un rôle central dans la reconstruction et la réconciliation de leur pays.
Tabitha-Tifanny Moseka



