Depuis l’arrivée des réseaux sociaux, il s’observe deux mondes : le monde réel et celui virtuel. Mais, ce dernier semble devenir un lieu d’abrutissement collectif et le dépotoir de toutes sortes d’immoralité. L’irrespect va bon train sur la toile.
Conçus dans le but de faciliter les liaisons et interactions entre des personnes, se trouvant parfois à des milliers de kilomètres. Les réseaux sociaux sont devenus aussi un endroit incontestable pour faire valoir son produit ou service, mais aussi se faire valoir c’est-à-dire devenir une star. De ce fait, si Edgar Morin avait affirmé qu’on ne peut pas devenir star sans passer par la télévision, aujourd’hui on parlerait donc des réseaux sociaux.
Sauf qu’à ce jour, les personnes désireuses de devenir stars sont prêtes à tout pour atteindre leurs objectifs. Des danses obscènes, passant par des débats stériles aux insultes. A cela, il faut ajouter des fausses informations distillées ça et là.
Dans cet imbroglio et parfois derrière des pseudos identités, est née une nouvelle profession à succès : l’influenceur (se). Celle-ci consiste pour une personne d’exhiber sa vie privée, ses atouts corporels, ses biens matériels (maisons, voitures, argent etc) sur les réseaux sociaux et de prodiguer des conseils sur divers domaines de vie dans le but d’influencer ses followers (suiveurs). En résumant plusieurs définitions sur le concept « influence » on tombe à ceci : le pouvoir qu’exerce une personne A sur une personne B; cette dernière cherche à se conformer à son influenceur.
Attention : il sied de nuancer sur tous les influenceurs ne sont pas faux ou mauvais. Seulement que nombreux d’entre eux commettent la dépravation des mœurs et vendent les illusions à leurs followers. Comme, dit la récitation du corbeau et le renard, tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Face à ce phénomène, des questions taraudent les esprits de plusieurs observateurs : comment mettre fin à ce phénomène très enraciné ? comment mettre les enfants hors portée des personnes fausses et aux moeurs légères ? Chacun devra prendre des dispositions nécessaires.
Joseph E. NSEKA