Au cours d’un briefing de presse de routine tenu ce lundi 4 septembre, le porte-parole du gouvernement a commenté l’Affaire Glm qui défraie la chronique. « Si aujourd’hui tous les Congolais passent devant le bureau du président de la République en fonction, et pourquoi ne pas passer devant la résidence du président honoraire », a soulevé Patrick Muyaya.
Le ministre de la Communication et Médias a répondu sans langue de bois sur la démolition de la clôture de la résidence GLM appartenant au président honoraire, Joseph Kabila.
Située entre les avenues des États-Unis et de la Vallée, dans le quartier Basoko TTC Macampagne, Commune de Ngaliema, la résidence du sénateur à vie aurait occupait une partie de l’avenue.
Patrick Muyaya a fait observer qu’aujourd’hui n’importe quel citoyen congolais peut passer à pied ou en véhicule devant le palais de la Nation où se trouve le bureau du président de la République Félix Tshisekedi. Donc il ne serait pas juste d’interdire les citoyens congolais de passer devant la résidence d’un ancien président.
Il a encore soulevé qu’avant l’arrivée du président Tshisekedi, on ne pouvait pas passer devant le palais de la Nation. Si, aujourd’hui on peut passer devant le bureau du président de la République en fonction, a-t-il dit le ministre Muyaya.
« J’ai bien précisé que je ne suis pas spécialiste en urbanisme mais, mon collègue Pius Muabilu doit avoir pris toutes les précautions d’usage pour autoriser quelque chose de ce genre », a souligné le porte-parole du gouvernement.
A savoir que les forces de l’ordre ont démoli, hier lundi 4 septembre, une partie des constructions de GLM qui regroupe les avenues Ouganda, Adama et Nguma. Cette résidence barrait la circulation aux passants. Force doit rester à la loi, dit-on.
Bertrand Sadila/stagiaire
