Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale n’y est pas allé de la langue de bois, après la rencontre à l’hôtel Pullman, avec les députés de l’Union sacrée pour la nation, pour les exhorter à ne pas être « le blocage » de l’investiture du gouvernement chapeauté par Madame Judith Suminwa Tuluka. D’autant plus que la session ordinaire du mois de mars se termine ce 15 juin prochain.
« Pas de question donc de convoquer une session extraordinaire de la chambre basse du Parlement pour l’investiture du gouvernement, les honorables députés ayant droit à leurs vacances parlementaires pour rendre des comptes aux électeurs de leurs bases respectives » , a laissé entendre l’homme qui revient à cette institution quinze ans après l’avoir quitté dans les circonstances connues de toute l’opinion nationale.
Déjà, le samedi 8 juin 2024, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka avait déposé au bureau de l’Assemblée l’Assemblée nationale son programme gouvernemental, accompagnée de quelques ministres de son gouvernement. Lequel est une mosaïque comprennant des anciens repêchés et de nouvelles figures qui n’ont pas fait l’unanimité de tous les députés nationaux, notamment qui se disent de l’opposition. Et qui semblaient décidés à tout faire pour boycotter l’investiture de ce gouvernement, dirigé, pour la première fois de l’histoire mouvementée du pays, par une femme. Ce, après une soixantaine d’années après l’indépendance de la République démocratique du Congo. Qui, soit dit en passant, célébrera dans quelques semaines ses soixante-quatre ans de souveraineté nationale son entrée dans le monde des nations anciennement colonisées et libérées de ce joug.
(La suite dans le journal édition 193, Page 2)
Kalume Ben Atar
La rédaction