La Cour de cassation a infligé, mardi 2 septembre 2025, la peine de trois ans de travaux forcés à Constant Mutamba, pour enrichissement illicite de la société Zion Construction Sarl et détournement intentionnel des fonds décaissés.
En plus, l’ex ministre de la Justice est frappé d’inéligibilité et de perte de droit de vote pour les cinq prochaines années.
Cependant, Constant Mutamba est assigné en résidence surveillée, à l’immeuble La Promenade, où il va purger sa peine. Les juges de la Cour ont trouvé proportionnel de le mettre en résidence surveillée, plutôt que de l’envoyer au centre pénitentiaire de Makala.
D’après plusieurs analystes, la décision de placer l’ex patron de la Justice en résidence surveillée est une mesure raisonnable et sécurisante. Par contre, les peines d’inéligibilité et de perte de droit de vote sont jugées trop sévères au regard de l’avenir politique de Constant Mutamba.
Rappelons que le prononcé du verdict s’est passé plutôt dans une température sereine, contrairement à ce que l’on pouvait redouter. Pour y arriver, un dispositif sécuritaire renforcé, mêlant la police aux militaires, a été mis en place à la Cour de cassation.
D’autres éléments de force de l’ordre se sont rendus dans la matinée, à la résidence de Constant Mutamba, où ils ont dispersé à coup de balles et gaz lacrymogènes ses partisants qui y passaient des nuits blanches dites de « résistance » .
Enock Nseka