Pour n’avoir pas perçu leurs arriérés

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Les syndicats de l’EPST saisissent Tshisekedi pour sauver les examens d’Etat

Au sein des syndicats de l’Enseignement primaire, secondaire et technique il n’y a qu’un seul mot d’ordre : « pas de correction, ni publication des résultats de toutes les épreuves nationales faites par les élèves, si le gouvernement n’honorait pas ses engagements ».

Cette décision a été divulguée au cours d’une déclaration faite devant la presse, samedi 9 juillet à Kinshasa,  par la délégation syndicale représentative de l’EPST. Il s’agit bien de la seule alternative pour le gouvernement de sauver l’année scolaire 2021-2022 qui doit se clôturer le 19 juillet.

Le porte-parole de cette structure, Biseki Kyende, qui a lu cette déclaration, a fait savoir que le syndicat demande au chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, d’instruire le ministre du Budget et celui des Finances à payer les arriérés des enseignants et des inspecteurs de ce secteur avant la fin de cette année.

A quelques  jours après la fin de l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) et près d’une semaine du début des épreuves d’Examens d’Etat, les syndicats de l’EPST viennent de mettre le gouvernement devant un fait accompli.

Le Président de la République qui tient mordicus à la réussite de l’éducation nationale, est appelé à sauver in extremis l’année scolaire en cours. Un autre cas qui vient d’élargir la liste des urgences à gérer par le premier citoyen.

Pendant que tout semblait aller bon train entre les deux parties, la récente déclaration des syndicats de l’EPST vient mettre à nu pour une énième fois le manque du respect des accords signés par le gouvernement. Ce dernier peine à résoudre le litige de la paie des arriérés des enseignants et personnels de ce sous-secteur. En effet, l’Inspecteur général a.i de l’ESPT, Jacques Odia Musungayi avait, lors de sa sortie médiatique à l’occasion des épreuves de la dissertation, révélé que la paie des salaires des nouvelles unités et des arriérés des enseignants pour les mois d’avril et de mai aurait lieu dans un bref délai. Mais, le gouvernement n’a toujours pas tenu sa promesse envers les professionnels de la craie. De toute évidence, l’implication du chef de l’Etat s’avère très nécessaire à ce stade pour ne pas subir un nouveau réaménagement du calendrier scolaire 2021-2022.                

Enock Nseka

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