Levée du moratoire sur les forets en RDC

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Le Royaume-Uni demande au Gouvernement de remplir toutes les conditions

Le gouvernement congolais a adopté, il y a quelques jours, la levée du moratoire sur ses forêts instauré depuis 18 ans.

Pour le Royaume-Uni, l’un des grands bailleurs et partenaires de la RDC à travers L’Initiative pour la Forêt d’Afrique Centrale (CAFI), la question de lever le moratoire relève d’abord de la souveraineté nationale du gouvernement congolais.

Ensuite, le Royaume-Uni pense que le plus important sur cette question, c’est la mise en œuvre de la levée du moratoire. Elle doit respecter toutes les conditions fixées par le décret présidentiel de 2005.

« Nous sommes très avancés dans les négociations dans le cadre de CAFI. C’est vrai que cette question du moratoire a été soulevée par beaucoup d’ONG. Mais en fait, la décision de vouloir  lever le moratoire, c’est une décision du gouvernement congolais. Le plus important dans les négociations, c’est la mise en œuvre de cette décision. Ce que nous avons demandé au gouvernement, c’est de voir encore le décret présidentiel signé en 2005 pour les conditions de la mise en œuvre du moratoire. Il y a des conditions déjà remplies par le gouvernement congolais, mais il manque l’aménagement du territoire qui est une  planification de l’usage de terre. Cela pourrait être terminé dans les mois qui viennent, peut-être dans un an », a expliqué Mme Emily Maltman, ambassadeur du Royaume-Uni en RDC.

Et d’ajouter : « Donc, si le gouvernement congolais peut terminer ce travail selon les lois congolaises et continuer la question de nouvelles concessions, de réallocation des concessions qui sont annulées à cause des problèmes de légalité. Il y a un processus qui est en cours. Ce que nous demandons à travers les négociations de CAFI, ce que toutes les conditions fixées par la loi congolaise à travers le décret de 2005 soient respectées ».

Entre-temps, les négociations entre l’Initiative pour la Forêt du Congo (CAFI)  et la République démocratique du Congo se poursuivent afin de signer la lettre d’intention de la deuxième phase du partenariat (2021-2031) estimé à 1,1 Milliards USD. 

Par ailleurs, plusieurs organisations dont Greenpeace Afrique ont saisi les pays bailleurs et autres instances internationales afin d’exiger non seulement le maintien, mais aussi et surtout la prolongation du moratoire sur les forêts du Congo.

VT

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