Des coupures intempestives d’électricité et une pénurie d’eau potable sont signalées dans la prison centrale de Matadi communément appelée Camp Molayi, dans la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo-Central.
Près de 900 détenus survivent dans des conditions qui défient la dignité humaine et créent des conditions favorables pour les détenus de tenter une évasion et un risque accru d’insécurité à cause d’absence d’éclairage.
Selon le responsable de l’établissement carcéral, la prison centrale de Matadi est alimentée en courant à partir du réseau du Camp Molayi, mais elle subit des coupures fréquentes entre 16 heures et 22 heures.
Concernant la pénurie en eau potable, bien que la source soit située au Camp Molayi, la baisse de pression empêche l’alimentation régulière de la prison. Cette situation appelle à une décision rapide des autorités provinciales pour améliorer la desserte en eau et en électricité dans cet établissement pénitentiaire.
Derrière ces problèmes techniques se cache une tragédie humaine aux multiples facettes. Des détenus sont entassés comme du bétail dans leurs cellules, doivent composer avec des toilettes bouchées, des plaies qui s’infectent faute d’hygiène, et cette humidité malsaine qui ronge les murs décrépis.
José Mutumbula
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