Elim-Coupe du Monde: A l’approche de la 6ieme et dernière journée

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Chancel Mbemba se souvient du match de la RDC-Tunisie (2-2)

Il est pour le moment le léopard le plus visible au niveau du football international et professionnel avec son club le Fc Porto, qui dispute des matches de la phase de pool de la prestigieuse Ligue des Champions, en marge de Meschack Elia, un autre léopard qui brille du coté de Suisse avec le Young Boys. 

Chancel Mbemba c’est son nom. Celui-ci a déjà vécu les éliminatoires de la Coupe du Monde Russie 2018 avec la République démocratique du Congo. Alors qu’à l’époque, l’équipe était dirigée par le coach français d’origine congolaise (RDC), Jean Florent Ibenge, les léopards avaient loupé une opportunité nette de jouer pour la seconde fois le mondial après sa première participation en 1974, soit 44 ans écoulés (de 1974 à 2018), aujourd’hui c’est déjà 47 ans passés.

La fameuse scène navrante a eu lieu un certain mardi 05 septembre 2017 au stade des Martyrs de la pentecôte. La rencontre qui opposait les Léopards de la RDC aux aigles du Carthage de la Tunisie s’inscrivait dans le cadre de la 4ième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde Russie 2018.

Devant un public plein à craquer, on pouvait dénombrer près de 120 mille spectateurs dans et aux alentours de l’ex stade Kamanyola. La RDC qui menait par 2 buts à 0, s’est fait rattraper au score par son adversaire peu après la sortie problématique de Chancel Mbemba sur une blessure venant de nulle part. C’est le début d’un rêve cauchemardesque. Après l’égalisation tunisienne, tout le stade, auparavant animé, s’était plongé dans un silence le plus sourd…La joie et la tristesse se sont échangé les camps. 

Déçus et désillusionnés, les supporters congolais n’ont, dès ce jour, jamais été guéris de cette profonde blessure. A chaque fois que l’on parle de la Coupe du Monde Russie 2018, c’est cette image amère qui revient sur la tête de ceux qui ont vécu le plus grand triste événement dans l’histoire du football congolais.

Corriger les erreurs du passé

Depuis le match de 2-2 partout contre la Tunisie, les congolais, amoureux du ballon rond, n’ont toujours pas su ce qui n’avait pas marché ce jour-là. Nombre d’entre eux pensent que ce mauvais résultat se serait découlé d’un choix raté de l’ancien entraineur de l’As.Vclub et des Léopards à cette époque, Jean Florent Ibenge. C’est aussi sur le remplaçant de Chancel Mbemba, Remy Mulumba    qu’ils reposent la douloureuse croix de la non-participation de la RDC à cette compétition majeure en 2018.

Et si le problème venait ailleurs ? Le paradigme commence à changer à la veille de la 6ième journée du premier tour des éliminatoires du mondial Qatar 2022. Deux jours avant la rude rencontre des Léopards de la RDC face aux Ecureuils du Benin,  Chancel Mbemba vient de livrer une interview qui donne à réfléchir.

«…Pour notre match de ce dimanche (14 novembre 2021), je demande à la Fédération (Fecofa), au ministère des Sports et à tous les concernés de se mettre autour d’une même table pour en discuter…je sais de quoi je parle… », a laissé entendre, sur un ton d’insistance, Chancel Mbemba.

Cependant, les commentaires ne cessent de tomber sur les médias en ligne sportifs en RDC. Se rappelant du match RDC-Tunisie, certains supporters congolais pensent avoir trouvé la cause de cet échec du passé : « la trahison », disent-ils. Pour eux, les léopards seraient trahis face aux aigles du Carthage par certains individus du cercle des dirigeants sportifs de ce temps.

De ce fait, ces analystes lambda invitent les autorités sportives actuelles de prendre au sérieux les propos du défenseur  central (utilisé de fois comme milieu défensif) congolais afin de tout mettre en œuvre pour faire marcher la machine de victoire.

Comme rappel : la Rdc qui va jouer face au Benin, occupe la deuxième place du groupe avec 8 points derrière ce dernier qui en compte 10 au classement provisoire. Donc, les protégés de l’argentin Hector Cuper n’ont que la victoire comme alternative pour franchir le dernier tour des éliminatoires appelé « phase de barrages ».

Enock Nseka

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