Aux petites heures de ce mercredi 29 mai, la porte-parole du président de la République a rendu publique la liste des nouveaux membres du gouvernement Suminwa 1. Des permutations, reconductions et changements d’animateurs ont été relevés de cette liste qui fait débat dans l’opinion publique.
Présent lors des consultations par l’informateur pour l’identification de la majorité au sein du Parlement, Constant Mutamba a été récompensé : ministre de la Justice en remplacement de Rose Mutombo. Il y a quelques jours, le président du parti Dypro revendiquait d’être la principale figure de l’opposition jusqu’à postuler pour le poste du Rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale, lequel a été raflé par le parti Ensemble pour la République.
Or, derrière cet échec, se cachait une autre récompense de la part de la majorité présidentielle : un poste ministériel. Au moment où certains caciques de l’Union sont déclassés de la liste, Constant Mutamba, lui, fait son entrée dans l’exécutif national. Une position qui ne lui permettra plus de jouer son rôle de l’opposition face au régime Tshisekedi avec lequel il partagera désormais le bilan politique.
Depuis longtemps, certains observateurs émettaient des doutes sur l’appartenance de l’homme à l’opposition en raison de ses prises de position convergeant avec celles du pouvoir en place. Ils pensent que l’homme jouait le jeu du pouvoir pour distraire la vraie opposition politique qui est en position de faiblesse.
Toutefois, il faut souligner qu’une autre frange de l’opinion exprime sa joie pour la nomination de Constant Mutamba au poste du ministre de la Justice. Celle-ci affirme que le président du parti Dypro a été actif pour dénoncer les massacres du M23 soutenu par le Rwanda jusqu’à porter contre les officiels rwandais.
Joseph E. Nseka