Plus de quatre mois passés, les territoires de Masimanimba et Yakoma, situés respectivement dans les provinces de Kwilu et de Sud-Ubangi attendent toujours les élections législatives nationales et provinciales. Et, cette situation n’est pas prête à être décantée bientôt, suivant le Directeur de la communication de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Jean Baptiste Itipo.
Sur les ondes de la Radio Top Congo, Jean Baptiste Itipo a affirmé que les élections législatives nationales et provinciales prévues pour les territoires de Masimanimba et Yakoma n’auront plus lieu ce 28 avril à cause de manque d’argent pour organiser ces scrutins dans ces deux parties du pays. Selon lui, la Ceni attend du gouvernement les fonds pour sortir le calendrier réaménagé de ces élections. « Même avec le calendrier réaménagé, mais sans argent, il n’y aura pas moyen de les organiser » , a-t-il fait savoir.
Ce cadre de la Ceni explique que le financement du gouvernement pour ces élections aidera à entamer la campagne électorale, à remplacer les dispositifs électroniques de vote abîmés à Masimanimba, à recruter et former les agents temporaires de la Ceni, à renforcer la sécurisation du vote. Car, justifie-t-il, l’un des problèmes ayant conduit à l’annulation des élections à Masimanimba serait le déficit des effectifs d’agents de l’ordre à assurer la sécurité le jour du scrutin. A Yakoma, ajoute-t-il, le besoin d’argent pour sécuriser ces élections avoisinerait près de 105 mille USD.
Par ailleurs, Jean Baptiste Itipo nuance que les élections pour les gouverneurs dans les provinces de Kwilu et Sud-Ubangi se tiendront dans le délai. Il a expliqué cette décision du fait de l’arrêt de la Cour constitutionnelle autorisant les députés provinciaux de 2018 de ces deux territoires-(en attente des nouveaux élus)-de voter les candidats gouverneurs et vices-gouverneurs pour leurs provinces.
Doit-on continuer à s’attarder sur les élections à Masimanimba et Yakoma ou faut-il passer à autre chose?
Joseph E. Nseka
