Dans les mandats passés, certains députés provinciaux votaient bon leur semblait et par intérêt mesquin les candidats à la course pour le gouvernorat. Certains ont voté les accointances tribales, politiques, amicales… d’autres ont voté les candidats les mieux offrants (c’est un secret de polichinelle). Aujourd’hui, Kinshasa a pour résultats : insalubrité, déficit des infrastructures routières, mauvaise desserte en eau et électricité, les inondations, les embouteillages, etc. Bref, la capitale a perdu son éclat, par conséquent : son identité de « Kin la belle » lui reconnue jadis.
Ce lundi 29 avril, les députés provinciaux de Kinshasa seront encore devant les urnes pour élire, cette fois-ci, le prochain chef de l’exécutif de la ville-province de Kinshasa. Une trentaine de candidats gouverneurs, en lice pour devenir locataire de l’Hôtel de ville de Kinshasa, débutent déjà ce vendredi 26 avril la campagne électorale à l’organe délibérant. Des messages et des promesses de toutes sortes seront faits par les prétendants.
Mais, qui mérite de gérer la ville-province de Kinshasa? Voilà la question à laquelle les députés provinciaux doivent d’abord répondre avant de voter pour tel ou tel autre candidat. Car, si le prochain gouverneur échoue ou réussit, une part de responsabilité sera imputée aux grands électeurs qui sont les députés provinciaux. Pour ce vote, les Kinoises et Kinois n’ont qu’un seul message à faire passer : « Député provincial pense au peuple avant d’élire un candidat gouverneur » .
Joseph E. Nseka