Dans un communiqué partagé sur son compte X, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) se dit « très inquiétée par la destruction du siège du parti politique Udps, perpétrée à Kashobwe, dans le territoire Kasenga, dans la province du Haut-Katanga par des personnes non autrement identifiées ».
Cette structure condamne ces actes d’intolérance politique qu’elle accuse de s’attaquer « au vouloir-vivre collectif ». L’ACAJ invite le gouvernement à freiner l’élan à cette « nouvelle stratégie de combat politique », aussi, poursuit cette association, à prévenir des actes similaires susceptibles d’être dupliqués par d’autres délinquants ailleurs. En dernier point, l’ACAJ demande aussi au gouvernement à « rechercher, arrêter et déférer devant les juridictions compétentes les commanditaires et auteurs présumés de ces actes ».
Pour rappel, il n’y a pas plus tard que le 31 décembre dernier, un groupe d’individus non identifiés s’était attaqué au siège du parti politique Ensemble pour la République à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Ces faits s’étaient déroulés après la publication des résultats de l’élection présidentielle. Et avec le dernier cas de la destruction du parti Udps, il y a lieu de craindre une escalade des actes de violence de ce genre à travers le pays. Halte à la violence!
Joseph E. Nseka
La rédaction