Depuis le début de l’année 2024, en République démocratique du Congo , l’épidémie de la variole de singe a tué 548 sur 15 664 des cas potentiels enregistrés, selon le dernier rapport du ministère de la Santé. « Actuellement, toutes nos provinces sont touchées par ce virus » , a déclaré jeudi 15 août, le ministre de la Santé Samuel-Roger Kamba.
Les provinces les plus affectées sont : Sud-Kivu, Nord-Kivu, Tshopo, Équateur, Nord-Ubangi,Tshuapa, Mongala et Sankuru. L’OMS avait indiqué que la maladie
constituait à nouveau une urgence de santé publique de portée internationale .
Transmission
Le Mpox ou variole de singe est une maladie virale qui se
propage de l’animal à l’homme mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.
Symptômes
Les symptômes comprennent de la fièvre, des maux de tête, des
gonflements, des douleurs dorsales et musculaires; une fois ces symptômes tombent l’éruption se développe souvent sur le visage avant d’atteindre d’autres parties du corps, le plus souvent la paume des mains et la plante des pieds. Les lésions peuvent provoquer des cicatrices.
Dans les cas graves, les lésions peuvent s’étendre à l’ensemble du corps, en particulier à la bouche, aux yeux et aux organes génitaux.
La maladie peut être sévère dans certains cas, causant des décès chez 1 à 3,6 % (clade ouest-afrique) ou 10 % (clade centrafricain); des malades en Afrique 5,6 la plupart chez les enfants, plus sensibles à la maladie, et les personnes immunodéprimées.
L’Organisation mondiale de la santé conseille aux personnes ayant contractées le virus Mpox de s’isoler chez elles pendant toute la durée de la période infectieuse, jusqu’à ce que les croûtes tombent.
Les premiers cas humains ont été décrits en 1970 en République démocratique du Congo.
José Mutumbula
