UE : Une aide de 50 milliards d’euros en faveur de l’Ukraine fait grincer les dents en France

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Le président français, Emmanuel Macron a confirmé que les 27 pays de l’Europe vont soutenir l’Ukraine avec une aide à hauteur de 50 milliards d’euros. Cette décision a été assortie du Conseil européen extraordinaire. Mais, l’idée d’aider l’Ukraine sans penser aux agriculteurs français en revendications surchauffent les esprits en France.

Une pluie d’indignation s’abat en France après la confirmation par le président Macron d’une aide de 50 milliards d’euros par l’UE à l’Ukraine. Plusieurs Français notamment accusent leur gouvernement de sacrifier le peuple français au profit des autres. Une goutte d’eau qui déborde le vase de mécontentements quelques jours après la décision controversée du Conseil constitutionnel sur la loi immigration.

« Une gifle, une marque de mépris total (faisant allusion aux agriculteurs)« , a écrit un citoyen français sur facebook. Pour un autre de répondre sous la publication de France diplomatie sur X: « On n’avait pas d’argent pour nos retraités;
On n’avait pas d’argent pour nos salaires; On n’avait pas d’argent pour nos hôpitaux;
On n’avait pas d’argent pour nos écoles; On n’avait pas d’argent …. sauf pour le gouvernement le plus corrompu de la zone EU« . Et, pour un autre d’ajouter : « Tellement facile de faire payer aux Français ce qui ne lui coûte rien, au nom de valeurs devenues un poids mortel pour La France, pour les Français, pour l’avenir. C’est criminel ! ».

Il convient de rappeler que depuis plusieurs jours une vague des manifestations des agriculteurs est observée dans plusieurs villes en France. Ces agriculteurs dénoncent les mauvaises conditions liées à leur travail. Des nombreux autres citoyens français s’étaient joints aux agriculteurs pour hausser le ton contre l’indifférence du gouvernement face à ces revendications. En réponse, le Premier ministre français, Gabriel Attal s’était, au cours de sa conférence de presse de ce jeudi 1 février, fixé plusieurs objectifs pour remédier au de l’agriculture nationale notamment « inscrire l’objectif de souveraineté dans la loi« . « Y a-t-il un avenir pour notre agriculture, et la réponse est oui« , avait déclaré Gabriel Attal.
Joseph E. NSEKA

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