La République démocratique du Congo, riche de plus de 400 ethnies et réputée pour son hospitalité, entend renforcer la cohésion nationale en sanctionnant sévèrement toute forme de tribalisme ou de racisme.
Un arrêté interministériel fixant les droits et taxes à percevoir par la Police nationale congolaise prévoit désormais une amende comprise entre 500 et 1000 dollars américains pour toute personne reconnue coupable de propos discriminatoires liés à la tribu, à l’ethnie ou à la race.
Malgré cette disposition légale, de nombreux internautes congolais continuent de se livrer à des attaques tribalistes sur les réseaux sociaux. Les commentaires insultants, tels que « mangeur de chiens » ou « ton nom montre déjà ta tribu », sont fréquents, souvent dirigés contre ceux qui défendent ou soutiennent les positions du chef de l’État ou de son gouvernement.
Minga Média, dont les plateformes sont surveillées par une équipe de professionnels, dénonce fermement ces dérives. Le média rappelle qu’il est possible de contredire une idée sans recourir à des insultes liées aux origines ou aux habitudes alimentaires d’une personne.
Avec l’entrée en vigueur du nouveau code du numérique, les infractions commises en ligne sont désormais passibles de poursuites. Les internautes qui s’adonnent à des propos tribalistes ou racistes risquent donc d’être interpellés et contraints de payer l’amende prévue.
Le message est clair : ceux qui persistent dans ces comportements devront assumer une sanction financière lourde. « Dura lex, sed lex » – la loi est dure, mais c’est la loi.
VT


