Une délégation du Mouvement des consommateurs lésés (MCN), avec en sa tête son président Joël Lamika, a accompagné des agents virés de leur travail en sous-traitance à l’hôtel Hilton, mercredi 9 juillet dernier, auprès du ministre du Travail, afin dénoncer l’arbitraire des employeurs expatriés dans ce secteur du travail.
A en croire Joël Lamika, ces travailleurs ont subi un licenciement collectif en violation de la législation en la matière. Et les raisons de leur licenciement sont « absurdes et injustifiées » .
« (…) Après les avoir rencontrés et écouté leurs récits professionnels particulièrement éprouvants, j’ai pris l’initiative de les accompagner auprès du ministre du Travail, afin qu’il prenne en main ce combat » , a écrit le président MCL.
D’après Joël Lamika, qui déplore les conditions de traitement inhumain infligé à des travailleurs congolais par les employeurs expatriés, une travailleuse aurait même été virée après qu’elle a refusé d’entretenir des relations sexuelles avec l’un de ses responsables.
Cette question mérite une implication particulière du ministre du Travail en vue de faire respecter les lois du pays à tous les employeurs expatriés ou congolais. Car, dit la Constitution, nul n’est aussi de la loi.
Enock Nseka


