D’ordinaire, le premier bilan de l’année dans toute entreprise qui se respecte, intervient cent jours après. Délai suffisant pour constater des avancées ou des failles, mais pas assez probant pour augurer de l’avenir. La maison de sondage « Les Points » qui s’exerce à cette activité chaque fois qu’il est possible, s’est penchée pour ce premier trimestre- heureuse coïncidence, c’est aussi le premier du second quinquennat du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo- pour évaluer les performances des gestionnaires des entreprises du portefeuille de l’Etat.
Au top 5 des performers, figurent en ordre croissant le directeur général Charles Mudiay de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), suivi de son homologue Barnabé Muakadi de la Direction générale des Impôts (DGI), et Madame Sylvie Elenge de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC). Voilà le trio qui monte sur le podium.
Bertin Mudimu du Fonds de promotion de l’Industrie (FPI) et Miguel Kashal, celui de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) complètent sans démériter les cinq premières places.
Les directeurs généraux suivants complètent la liste des 10 meilleurs gestionnaires : Bernard Kabese (Direction générale des douanes et accises-DGDA), William Kazumba Mayombo (Office de gestion de fret maritime-OGEFREM), Martin Lukusa Panu (Société commerciale des transports et ports-SCPT), Etienne Tshimanga (Office congolais de contrôle-OCC) et Junior Mata (Caisse nationale de sécurité des agents de la fonction publique-CNSSAP).
Pourquoi Charles Mudiay a-t-il charmé 64% des enquêtés de Les Points ?
La réponse est claire comme de l’eau de roche. L’homme est non seulement plein d’initiatives, mais aussi porteur de réalisations qui méritent des applaudissements bien mérités. Conscient que les travailleurs ont besoin de toujours et encore d’une remise professionnelle en forme, Mudiay a institué ce qu’il appelle en toute modestie le Gar (gestion axée sur les résultats). Laquelle concerne les hauts cadres de la direction centrale, des provinces, les responsables d’antennes, des bureaux, des points de perception, du personnel d’appoint composé des tous les secrétariats, et même des services du protocole.
En concertation avec le banc syndical, le comité de gestion a accordé au personnel (cadres et agents) plusieurs avantages : prime des contrôleurs, des auditeurs, de stationnement en grade, modalité d’octroi du crédit d’équipement pour la promotion sociale, augmentation du quota de carburant hebdomadaire, octroi des appareils de communication, augmentation des frais de mission. On comprend qu’avec ces avantages, il y a des résultats positifs qui s’ensuivent pour le personnel : l’amélioration des conditions de travail, l’accroissement du revenu des travailleurs, avec entraînement l’augmentation des salaires.
Pour sortir de la fréquence d’absentéisme fréquente dans de nombreuses entreprises congolaises, l’ère Mudiay a instauré le système de digitalisation des listes de présence, déjà opérationnelle à la direction générale. Cette innovation s’étendra dans les directions urbaines et provinciales ainsi que dans les bureaux antennes et points de perception en cette année 2024.
Au nombre des réalisations de Charles Mudiay pour ce premier trimestre de l’année, on peut citer : l’inauguration de l’hôtel Congo Palace à Kisangani dans la province de la Tshopo. Ce bijou, propriété de la CNSS comprend 90 chambres, une suite présidentielle, une piscine, une salle de gymnastique, un restaurant, une salle polyvalente et des terrasses. A Lubumbashi dans la Haut-Katanga, les travaux de réhabilitation du centre orthopédique se poursuivent. Celui-ci, selon des informations plus que crédibles, sera le plus grand de l’Afrique centrale. Des véhicules de fonction ont été accordés à quelques directions centrales et urbaines en attendant que tous les ayant-droit en bénéficient.
Tous ces avantages ont été rendus possibles avec une maximisation accrue de recettes dues à la bonne gestion du comité Mudiay. La CNSS a également pu en 2023, récupérer plusieurs de ses maisons occupées pendant des décennies par des insolvables. Aujourd’hui, ces immeubles retapés dans les règles de l’art, profitent à la trésorerie de l’entreprise.
Depuis l’arrivée de Charles Mudiay à la tête de la CNSS, les prestations sociales sont régulièrement payées et les actions sociales foisonnent, sans oublier que la vulgarisation de la loi en rapport avec les recommandations du Conseil des ministres et du contrat de performance.
Ce n’est pas sans raison que Les Points ont placé Mudiay en tête des mandataires du pays. Ses œuvres, ses réalisations, ses initiatives sont en tout cas, ses seuls avocats. Ceux qui ne trompent pas et ne se masquent pas sous un faux vernis, celui de l’opacité qui occulte la transparence. Et Charles Mudiay n’a pas fini de faire parler de lui, car il est sans conteste que d’ici la fin de cette année, il saura nous sortir encore un de ses coups fumants à la manière d’un prestidigitateur.
Micha Kisalasala
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