Snel et Regideso

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Pourquoi épargne-t-on les DG de ces deux sociétés ?

La question revient pratiquement sur toutes les lèvres des Kinois : comment se fait-il que les messieurs qui président aux destinées de la Regideso et de la Snel, échappent-ils encore aux foudres des décideurs politiques ? Alors qu’ils ont montré les limites acceptables dans la gestion des entreprises sous leur tutelle ?

Si l’eau, comme le proclame la régie nationale de distribution de l’eau, est la vie , ou comme l’énergie électrique est nécessaire à une bonne vie, en tout cas, à Kinshasa, la capitale congolaise, ces deux denrées sont à mettre au dernier plan des préoccupations des directeurs généraux de la Regideso et de la Snel.

Kinshasa, cette agglomération subsaharienne, està n’en point douter, la plus grande ville de l’Afrique centrale. Mais, curieusement, sur le plan de la modernité, c’est juste un grand village sur le plan de la desserte en eau potable et en énergie électrique.

En effet, comment cette mégapole, traversée par le deuxième fleuve du continent africain et le deuxième du monde par son débit, qui s’enorgueillit de posséder une des puissances hydroélectriques mondiales, peut souffrir à ce point de carence en énergie électrique et en distribution d’eau potable ?

Où faut-il chercher ces défaillances si ce n’est pas à la tête de ceux qui dirigent les deux sociétés – la Regideso et la Snel- mal gérées par des hommes qui ne sont pas à leur place ?

Le poisson, dit-on, pourrit par la tête. Et évidemment, c’est à la tête de la Regideso et de la Snel, qu’il faut chercher la cause du problème. Et les Kinois, abonnés de la Regideso et de la Snel, ne comprennent pas pourquoi des quartiers entiers de certaines communes sont privés d’eau potable ou vivent pendant des semaines sous le régime du délestage ou des coupures intempestives de courant électrique. Sans oublier les corollaires qui s’ensuivent : maladies d’origine hydriques, électrocutions, incendies…

Entretemps, alors que des mandataires de plusieurs entreprises, jugés insatisfaisants, ont été remplacés, ne voilà-t-il pas que la Regideso  et la Snel résistent à tout changement ?

Il y a décidément anguille sous roche. Il faudrait la soulever , cette roche. 

Kalume Ben Atar

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