Le gouvernement de la République démocrarique du Congo fait face à un défi sécuritaire de taille: M23 ADF et depuis un moment la milice Mobondo qui terrorise la population dans le territoire de Kwamouth à Maï-Ndombe.
On compte déjà des milliers des déplacés qui ont quitté Kwamouth pour se mettre à l’abri à Bandundu ville, au kwilu, vivant ainsi dans des conditions précaires. Cette situation s’ajoute dans la liste de nombreux défis à relever par le gouvernement. Sur le plan budgétaire, cela exige une augmentation du budget alloué à la sécurité.
Après une accalmie apparente, les miliciens Mobondo ont repris leur sale besogne. Ces assaillants occupent actuellement le village Nshemamfum, selon l’Actualité.cd qui affirme que ces miliciens continuent de gagner du terrain dans le territoire de Kwamouth.
Depuis mecredi dernier, ajoute la même source, les miliciens Mobondo ont pris le contrôle du village Nshemamfum, situé à 25 km de la cité de Kwamouth, chef-lieu du territoire.
Signalons que ces assaillants s’attaquent même aux biens de la population. Le village Nshemamfum est l’un de centre de production agricole qui ravitaille la cité de Kwamouth ou encore le village Masiambio avec possibilité pour les opérateurs économiques d’évacuer les produits à Kinshasa ou Bandundu via la RN-17.
Arrivés dans ce village, les miliciens ont chassé la population à Nshemamfum et ont érigé une barrière sur l’axe routier Kwamouth-Masiambio, empêchant les entrées et sorties.
Si au début, cette milice était considérée comme un groupe des mécontents dans le conflit Teke-Yaka, aujourd’hui, il faut qu’on se le dise, Mobondo prouve par ses actes barbares qu’il est un groupe terroriste dangereux à stopper au plus vite. Avec la montée en puissance des FARDC, cette milice Mobondo qui crée l’insécurité au Maï-Ndombe et environs, ne sera qu’un vieux mauvais souvenir.
Joseno Nseka
