La situation du Mpox et du choléra en République démocratique du Congo demeure sous contrôle grâce aux efforts conjoints du gouvernement et de ses partenaires techniques et financiers.
« Cependant, le ministère appelle à la vigilance et à la mobilisation de tous les acteurs pour consolider les acquis et atteindre l’objectif de réduction durable des cas dans les prochaines semaines », a indiqué un communiqué de presse du ministère de la Santé, rédigé à l’issue de cette réunion conduite par le secrétaire général à la Santé.
Suivant les statistiques dévoilées lors la réunion hebdomadaire sur la situation épidémiologique de la semaine 32 : 623 cas suspects de Mpox ont été rapportés, marquant une légère augmentation par rapport à la semaine 31, où environ 500 cas avaient été notifiés.
Au total, 12 provinces demeurent les plus touchées, avec quatre zones de santé en situation d’escalade.
Parmi les faits marquants de cette réunion, il y a la réception, grâce à l’appui de l’ambassade des États-Unis, des matériels de détection renforçant les capacités de surveillance ; la restitution par l’équipe de la RDC de sa mission en Sierra Leone, dans le cadre d’un échange d’expériences techniques sur la lutte contre le Mpox.
Aussi, la poursuite de la vaccination avec le vaccin LC16m8 a permis d’atteindre à ce jour plus de 100 000 personnes vaccinées à travers le pays. A cela s’ajoutent les préparatifs en cours pour le lancement de la vaccination géographique dans de nouvelles zones.
« Le ministère insiste sur la nécessité de renforcer la surveillance et les interventions dans les provinces, où les cas demeurent élevés, afin de réduire, dans les 2 à 3 prochains mois, l’incidence hebdomadaire à moins de 50 cas », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Concernant le choléra, la semaine 32 a enregistré 1 887 cas suspects à l’échelle nationale, traduisant une légère diminution par rapport à la semaine 31 (environ 1 900 cas).
S’agissant des points saillants de la riposte, il y a notamment la campagne de vaccination contre le choléra dans la ville-province de Kinshasa, avec l’appui du gouvernement central ; la mise en œuvre de la stratégie « Fleuve sans choléra », dotée d’un budget prévisionnel de 1,3 million USD, afin de renforcer les interventions de santé publique le long du fleuve Congo et réduire les risques de propagation entre provinces.
A Kinshasa, la tendance globale est à la baisse avec seulement 19 cas à la semaine 32 dans les centres de traitement du choléra, confirmant une amélioration progressive de la situation.
TS