Depuis la détection du virus Monkey Pox (dont l’origine est le singe infecté) en République démocratique du Congo, la province du Sud-Kivu se trouve parmi celles les plus touchées du pays. Selon des renseignements auprès des autorités sanitaires du Sud-Kivu, les cas de contamination s’élèvent actuellement à 8.843 personnes touchées et 45 dece liés au MPox.
Cependant, il convient de noter que la maladie de Mpox impacte aussi considérablement sur les activités socio-économiques des populations locales. Des restrictions d’hygiène relatives aux mesures préventives frappent de plein fouet les activités agropastorales au Sud-Kivu.
Dans les fermes animales, la maladie de Mpox affecte principalement les primates et parfois d’autres animaux. Ce virus fait craindre les fermiers sur le risque des contaminations tant humaine que d’autres animaux se trouvant dans leurs fermes. En même temps, cela constitue une limite dans les interactions entre les communautés vivant dans les zones rurales et leur environnement immédiat.
L’impact est presque le même avec les activités champêtres au Sud-Kivu. Ces mesures d’hygiène drastiques provoquent la réduction de la main d’oeuvre par crainte de la contamination massive. Les agriculteurs infectés par le Mpox sont contraints d’abandonner leurs activités pour se retrouver en isolement. Cette situation influe directement sur la main d’oeuvre agricole temporairement réduite.
Dans les zones rurales où les exploitations sont assurées par les familles ou les petites communautés, la réduction voire l’absence de la main affecte inévitablement la production.
Il faut noter que les effets néfastes de la la maladie de Mpox se font déjà ressentir sur les récoltes du récent trimestre et la chaîne d’approvisionnement. En effet, si l’épidémie continue de se propager, la réduction de travailleurs dans les champs et plantations pourrait entraîner sans nul doute des retards dans les récoltes, avec conséquence de la baisse considérable de l’approvisionnement et la fluctuation des prix des produits agricoles au Sud-Kivu.
Enock NSEKA avec Imani Classic (depuis Sud-Kivu)
La rédaction