Le monde entier commémore, le 30 août de chaque année, la Journée internationale de la disparition forcée des personnes. Adoptée par l’Organisation des Nations Unies avec objectif de sensibiliser les personnes pour commémorer les personnes disparues pendant des tragédies.
A propos, dans un rapport intitulé « Personnes portées disparues », l’ONU s’inquiète sur ce drame, souvent ignoré, d’où des milliers de personnes disparaissent chaque année.
A Kinshasa, quelques personnes interrogées au sujet de cette journées, nous ont livré leurs points de vue. Pour Sarah Civava, Experte en matière de la communication, » la disparition dans la société congolaise n’est pas prise au sérieux; la disparition en RDC est comme une fuite volontaire. La plupart des familles ne prennent pas ça au sérieux ».
Ephraïme Disengomoka, journaliste et communicatrice, interpelle la conscience collective sur la disparition des personnes en RDC. » En ce jour, nous réveillons la conscience humanitaire ainsi que de la République démocratique du Congo en particulier de veiller sur la situation speciale du territoire national, afin d’éviter ce désagrément des disparitions parceque la vie humaine est chère », a-t-elle lancé.
A ce jour, il est presque impossible de quantifier le nombre de personnes disparues à travers le monde. Parce que, dans des pays comme la RDc et tant d’autres d’Afrique où les populations ne sont pas identifiées et que les cas de disparition ne font pas l’objet d’attention de la part des autorités, il est utile en commemorant cette journée de faire des plaidoyers aux autorités compétentes pour que la question soit prise au sérieux.
Bertrand Sadila/stagiaire
