Enfin , Vital Kamerhe en liberté provisoire
Le verdict est tombé ce lundi 6 décembre : Vital Kamerhe est libre. Il peut rentrer à sa résidence sans menottes ni gorilles pour l’empêcher d’aller uriner librement ou de faire la cour à sa belle femme, Amida Chatur, moitié indienne, moitié congolaise. Un mélange sulfureux qui produit des superbes beautés . En effet, il faut être aveugle pour ne pas voir à quel point Amida est belle. Comme Cléopâtre, la belle reine d’Egypte, elle a su subjuguer ( toutes comparaisons mises hors concours, le puissant Césaret ensuite Antoine). Relisez vos classiques antiques, messieurs-dames et vous comprendrez.
Bref, Fatshi, au bout de plus d’une année, a décidé de remettre en liberté son pote Kamerhe et de lui permettre des retrouvailles avec sa Cléôpatre, qui patiemment, l’attendait comme Pénélope en tissant une toile inachevable. Et voilà, Ulysse va revenir. Va-t-elle reconnaître cet époux, barbu, sentant l’odeur des geôles tshisekedistes, qui ne sont pas différentes des kabilistes,mobutistes ou autres sur le continent africain.
Trêve de littérature gréco-romaine bonne à une frange de Congolais « non kulunés ». Kamerhe Vital, depuis ce lundi de la première semaine du dernier mois de l’année 2021 est libre. Libre d’embrasser sa belle Amida( si chantée par JP Mpiana Mukulumpe), de prendre dans ses bras ses moutards, de deviser avec ses potes (enfin ceux qui lui restent), de partager champagne et pizza avec quelques hypocrites visages pâles.
La Cour de cassation a décidé : Kamerhe est libre. Selon des sources judiciaires, cette liberté est assortie d’une grande caution et de certaines conditions. Mais il reste à la disposition de la Cour où son pourvoi en cassation va se poursuivre en dépit de cette liberté.
Dans sa décision rendue mardi 15 juin, la cour d’appel a déchargé Vital Kamerhe du blanchiment de capitaux, contrairement à Jammal. Toutes les parcelles des condamnés acquises en période suspectée et la somme de 7 millions de dollars de Kamerhe logés dans une banque sont ainsi saisies.
Nommé directeur de cabinet du chef de l’État en janvier 2019, Vital Kamerhe a été arrêté le 8 avril 2020. Il avait été condamné par le tribunal de grande instance Kinshasa/Gombe le 20 juin 2020 à vingt ans des travaux forcés pour détournement des fonds publics.
J-P Ebonga