Depuis la journée du jeudi 25 avril dernier, plusieurs stations-services vendent les carburants aux compte-gouttes. Les conducteurs avisés profitent pour faire le plein du carburant avant que la situation ne devienne intenable. Mais, la vente du carburant est conditionnée par la paie d’un droit de vente de « 1.000 FC ».
Un conducteur victime de ce phénomène dans une station-service à Bandalungwa, a tiré la sonnette d’alarme sur cette forme d’extorsion délibérée commise par certains pompistes. « Il m’a exigé de payer d’abord 1.000 FC avant de me vendre le gasoil. Entre-temps, il m’a vendu au prix réajusté. Pourquoi cette pratique ? » , s’interroge un conducteur.
Est-ce rupture ou pas des produits pétroliers en Rdc? En tout cas, tout ce que l’on sait est que le gouvernement a réajusté les prix des carburants en vue, dit le ministre ai de l’Economie, de préserver l’équilibre du système d’approvisionnement et de réduire le coût budgétaire de la subvention pétrolière, pesant sur le trésor public.
A l’autorité compétente de clarifier la situation puis de rétablir l’ordre dans ce secteur, pour éviter ce genre des dérives qui arrivent souvent quant le carburant est en rupture.
Joseph E. Nseka