Mukoko Samba face aux défis économiques : prix, SMIG et compétitivité

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Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a présidé ce mardi la réunion trimestrielle du Comité de Suivi des Prix des Produits de Première Nécessité (CSPPPN). Dans un contexte marqué par les inquiétudes sur le pouvoir d’achat des ménages, cette concertation multipartite a abordé trois dossiers brûlants : l’impact de la TVA prévue dans la Loi des finances 2026, l’application du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), et la compétitivité des industries locales face aux importations.
TVA et SMIG : des garanties pour les consommateurs et les travailleurs
Le Vice-Premier Ministre s’est voulu rassurant. Concernant la TVA, il a indiqué que des avancées sont en cours pour préserver l’accessibilité des produits de première nécessité, tout en conciliant impératifs budgétaires et protection des consommateurs. Sur le SMIG, Mukoko Samba a apporté des garanties quant aux efforts déployés pour une application effective, répondant aux attentes des travailleurs et des syndicats.

Une taskforce pour l’agroindustrie
Face au défi de la compétitivité, le Comité est passé de la réflexion à l’action. Une taskforce dédiée à l’agroindustrie a été créée pour élaborer rapidement des mesures concrètes visant à renforcer la résilience des entreprises locales. L’objectif est de réduire la dépendance aux importations, valoriser la production nationale et consolider la souveraineté économique.

Un comité représentatif et inclusif
La composition du CSPPPN illustre son importance stratégique : opérateurs économiques de la FEC, associations de consommateurs, représentants de la Présidence, de la Primature et des ministères techniques, ainsi que des institutions comme la FENAPEC, le FOREC, le FPI et l’ANEP. Cette diversité garantit une approche holistique des défis économiques et un dialogue permanent entre secteur privé, société civile et autorités publiques.

Formalisation de l’économie informelle
En amont de cette réunion, le ministère de l’Économie nationale avait lancé, lundi 8 décembre à Limete, la campagne nationale de pré-enregistrement des acteurs informels. 78 enquêteurs, équipés d’outils numériques, sillonnent désormais les quartiers pour identifier et intégrer progressivement les opérateurs informels dans le circuit formel. Les bénéfices attendus incluent la couverture santé universelle, la protection sociale, l’accès à la formation et au crédit.
Les premiers témoignages sont positifs : des commerçants formalisés encouragent leurs pairs à rejoindre le programme, salué comme une étape déterminante pour sécuriser les activités économiques et renforcer la structure de l’économie nationale.
J-P Ebonga

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