Créée pour valoriser leur travail, l’Union nationale des cameramen du Congo (UNCC) s’est rendue, mercredi 28 mai 2025, au bureau du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya pour lui présenter leurs civilités et leur plan d’action, mais aussi obtenir sa bénédiction et son appui.
A la tête de cette délégation, Merlin Kitambala, président élu de l’UNCC, a exprimé la joie de leur association d’être reçue par le ministre de tutelle et un ancien cameraman, depuis son existence. « C’est une occasion pour nous de présenter d’abord nos civilités, mais aussi passer en revue toutes les étapes que l’UNCC a connues depuis ses élections jusqu’à ces jours (…) Nous avons présenté notre cahier de charges pour notre mandat de 5ans » , a-t-il déclaré au sortir de cette audience.
A cette occasion, l’UNCC a informé le ministre Muyaya sur ses realisations, notamment l’acquisition d’un siège, l’identification en cours de tous les caméramans oeuvrant en RD Congo, l’appui de la campagne contre le poison rwandais, la promotion du pays ainsi que l’installation des comités au niveau des provinces.
Dans le cadre de l’implémentation de cette association, Merlin Kitambala a annoncé deux prochaines installations des comités provinciaux au Kongo-Central et à la Tshopo.
« Un caméraman est un grand monsieur. Sans lui, il n’y a pas la télévision » , a fait comprendre le numéro un de l’UNCC, qui n’a pas manqué à appeler ses confrères cameramen à adhérer aussi s’activer pour la bonne marche de leur association : « Venez adhérer, mais aussi faites-vous identifier parce que les choses sérieuses commencent » .
De son côté, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya appelle les cameramen congolais au respect des normes ce noble métier qui accompagne chaque jour le journalisme et la communication. Il leur a fait savoir qu’en demeurant professionnels que l’UNCC ira de l’avant et attirera les partenaires. « En interne, prenez aussi le temps nécessaire de partager vos connaissances et cela permettra à vos collègues professionnels de corriger leurs erreurs » a conseillé Patrick Muyaya à l’UNCC.
Enock Nseka