Dans l’approche préventive de la lutte contre la corruption et le détournement des fonds publics, le flic numéro un de l’inspection générale des finances (IGF), Jules Alingete a échangé avec les élèves du Sacré coeur de Jésus de la Nsele. L’objectif est d’inculquer à ces jeunes écoliers les notions devant leur permettre à être des futurs bon gestionnaires de la chose publique. Comme, dit-on, il faut couper le mal à la racine.
Soulignons que c’est une délégation de plus de cent élèves qui sont venus visiter le siège de l’IGF aussi pour apprendre sur les bonnes habitudes de gestion des fonds publics. Cette initiative de l’école a créé de la surprise auprès du patron de ce service de contrôle des finances publiques. « Nous avions été surpris par la visite d’une centaine d’élèves de l’école Sacrée cœur de Jésus de la Nsele qui sont venus pour visiter l’IGF et s’informer sur les raisons pour lesquelles certains dirigeants qui sont appelés a gérer les affaires publiques volent l’argent de l’Etat. », a fait savoir Jules Alingete.
Le chef de l’IGF n’a pas dérogé à la règle en donnant aux élèves les fondamentaux de la mission de ce service de contrôle des finances publiques. « Nous avons échangé avec eux autour de cette question de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics pour donner les informations et les sensibiliser, pour qu’une fois aux affaires publiques qu’ils évitent des pratiques qui ont ruiné la République Démocratique du Congo » , a-t-il ajouté.
Dans sa pédagogie, Jules Alingete a prévenu ces élèves sur les conséquences de voler l’argent de l’Etat et les a appelés à ne pas suivre les mauvaises pratiques des aînés. « il faut considérer que voler l’argent de l’Etat est une malédiction ; la réalité d’aujourd’hui vient du manque de formation des aînés qui ont longtemps dirigés ce pays. Ne produisez pas les actions de vos devanciers, l’argent de l’Etat doit être d’utilité publique et non personnelle. » , a conseillé le flic financier Alingete aux élèves du Sacré coeur de Jésus de la Nsele.
Joseph E. Nseka
