Les invitations à l’Assemblée nationale font peur
Le ministre Serge Konde visé par une question orale avec débat
Après Jean-Marie Kalumba, le ministre des Sports doit-il s’attendre à un sort aussi funeste, c’est-à-dire, perdre ses fonctions ? Cela en a tout l’air, surtout après la question orale avec débat, lui adressée par le député national, élu du Kasaï Oriental, Ngoyi Kasanji. Très remonté sur la gestion des Sports en République démocratique du Congo, Ngoyi Kasanji se demande non sans raison, pourquoi nos fédérations fonctionnent dans un désordre inexplicable ? Pourquoi encore, nos équipes nationales présentent une image du grand pays des sports que nous sommes.
Après avoir tenu tête à la sélection marocaine à Kinshasa, les Léopards ont sombré lamentablement au match retour à Casablanca. Pourtant, ce n’est pas faute de posséder de bons éléments qui se distinguent dans les championnats d’outremer. Non seulement, cette défaite empêchera notre onze de séjourner au Qatar pour le Mondial 2022, mais il a été aussi éliminé en coupe d’Afrique.
Les raisons sont simples : il y a un disfonctionnement terrible au ministère des Sports. Celui-ci, apprend-on, se dispute la gestion des fonds alloués pour l’évolution du sport congolais en général avec la Fécofa.
La seule discipline qui trouve un peu grâce aux yeux des dirigeants sports congolais , demeure le football. Quant au reste des autres compétitions, c’est le trou noir. Les basketteurs, les judokas, les karatekas, les taokwendistes ratent souvent les compétitions organisées tant en Afrique que sur le plan mondial. Les premiers, sortis champions d’Afrique en 2019 ne sont pas encore entrés en possession des jeeps promis par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Où se trouve l’obstruction ? Même le championnat national de football peine à démarrer.
C’est bien triste. On comprend dès lors que le député national Ngoyi Kasanji soit monté sur ses grands chevaux pour demander des explications au ministre des Sports Serge Konde. Des explications qui peuvent déboucher en cas de balbutiements de sa part, à une motion de défiance.
Kalume Ben Atar