Au 18ème conseil des ministres du vendredi 18 octobre 2024, le Chef de l’État congolais qui l’a présidé dans la salle du conseil de la cité de l’union africaine à Kinshasa ngaliema, cette importante réunion est revenue sur l’élection de la RDC au conseil des droits de l’homme des nations unies pour l’exercice 2025-2027, le 9 courant à une écrasante majorité. Depuis qu’il est au pouvoir, le 5ème Président congolais n’a cessé de marteler dans des nombreux segments de haut niveau de l’onu, et aux différentes tribunes aussi bien à Genève qu’à New-York pour améliorer la gouvernance des droits de l’homme pour un État libre, démocratique et uni.
Dans ce même ordre d’idée et pour faire mentir les spécialistes en mensonges, intox et infox, le Président congolais a axé sa communication sur les avancées considérables accomplies sous son leadership, savoir :-la loi sur la protection et réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (loi No 22/065 du 26.12.2022) qui est à l’origine de la création du Fonarev( fonds de réparation des victimes de violences sexuelles et violences liées aux conflits) et de la justice transitionelle qui en découle de par la création aussi de CIA-VAR: cette commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux victimes placée sous l’autorité directe du Chef de l’État.
Sans oublier cette autre loi qui protège et promeut les droits des peuples autochtones pygmées de la RDC afin de faciliter leur intégration dans la communauté nationale et internationale et d’assurer ainsi l’égalité des chances envers ce peuple longtemps marginalisé (loi No22/030) et la loi organique No22/003 du 3.05.2022 portant protection et promotion des droits des personnes vivant avec handicap.
La protection et la responsabilité du défenseur des droits de l’homme en RDC a aussi fait l’objet d’une loi: celle numéro 23/027 du 15.06.2023.
Pour cristalliser cette donne et pour justifier ce choix de la RDC dans le conseil des droits de l’homme qui prendra effet dès le 1er janvier 2025 jusqu’à 2027, le Président Félix TSHISEKEDI convoquera dans un avenir proche tous les ministres sectoriels sur la situation des droits de l’homme et préparer un rapport circonstancié, pour détailler les actions urgentes à mettre en place pour répondre efficacement aux critiques dont la RDC fait l’objet.
Guillaume Modimola Myande/CP