Kwilu-Gungu:

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Décès des enfants d’une maladie inconnue

Le bilan alourdi à 4.881 cas dont 286 décès

La situation des enfants de quelques mois à cinq (5) ans dans le territoire de Gungu, dans la province du Kwilu devient de plus en plus préoccupante.

En effet, depuis près de deux (2) mois, plusieurs décès des enfants de cette frange d’âge, enregistrés dans cette partie du territoire national, inquiète sérieusement. À ce jour, selon certaines  statistiques médicales non éprouvées officiellement, au total quatre mille huit cents quatre-vingts et un (4.881) cas dont deux-cents quatre-vingts six (286) décès ont été recensés par les experts de la Division Provinciale de la Santé (DPS) du Kwilu.

D’après le chef de division provinciale de la santé, le docteur Jean-Pierre Basake, ces enfants manifestent de l’anémie, des douleurs abdominales et des vomissements. Toutefois, reconnait-il ces derniers jours, il y a diminution des cas de décès.

« (…) Les cas sont encore là, les enfants font la fièvre accompagnée soit des douleurs abdominales, des vomissements, quelques uns aboutissent à un tableau d’anémie. Nous sommes actuellement à 4.881 cas, 286 décès en cumul. Depuis qu’on a reçu l’appui en médicaments, technique, soit les produits qu’on utilisait n’avaient pas le bon principe actif et notre satisfaction, c’est qu’il n’y a plus assez de décès », a-t-il déclaré.

Il a également salué l’implication de l’Assemblée provinciale dans l’octroi par l’exécutif provincial de cinq millions (5.000.000 Fc) ayant permis jusque-là à faire face à cette situation.

« Nous avons bénéficié de l’appui du gouvernemental provincial, sur recommandation bien sûr de l’Assemblée provinciale, 5.000.000 Fc sortis de la caisse provinciale, des médicaments à la Camebasu de la hauteur de près de 4.000 dollars, les partenaires aussi ont rendu disponible les antipaludéens de 28.000 à 29.000 dollars », a-t-il fait savoir.

Il a, en outre, indiqué qu’un biologiste est déjà sur terrain pour prélever les échantillons afin de les envoyer à Kinshasa, à l’Institut National des Recherches Biomédicales (INRB) pour déceler les causes desdits décès.

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