La province du Kwango, située à l’ouest de la RDC, fait face à une détérioration rapide de sa situation humanitaire, en raison des attaques répétées des miliciens Mobondo. D’après une évaluation rapide menée conjointement par les autorités locales et les partenaires humanitaires sous la coordination de l’OCHA, plus de 171 000 personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers entre août et septembre 2025.
Ce déplacement massif est principalement lié à l’intensification des attaques dans plusieurs localités des secteurs administratifs de Bukangalonzo, Dinga et Lufuna. Le rapport indique que les femmes et les enfants représentent la majorité des déplacés, et plusieurs cas d’enfants non accompagnés ont également été signalés, ce qui accentue la vulnérabilité de cette population.
Les zones de santé de Boko, Kenge et Popokabaka accueillent la majorité des déplacés internes. Ces derniers trouvent refuge dans des infrastructures de fortune, notamment des églises, écoles ou maisons abandonnées, transformées en abris précaires.
Les besoins humanitaires sont urgents et multiples : logements décents, articles ménagers essentiels, accès à la nourriture, à l’eau potable, ainsi qu’aux installations d’hygiène et d’assainissement. Le rapport souligne la nécessité d’une réponse rapide et coordonnée pour éviter une aggravation de la situation.
José Mutumbula
La rédaction


