Les habitants du quartier Righini dans la commune de Lemba (ville-province de Kinshasa) n’ont toujours pas d’accès à l’eau de la Regideso depuis plus d’une décennie. Ceux-ci éprouvent d’énormes difficultés pour s’approvisionner en eau potable.
Une situation persistante et inquiétante pour cette population kinoise qui ne cesse de solliciter l’implication des autorités du pays afin d’y remédier au plus vite.
A Righini, un des quartiers calme et embelli de Kinshasa, il est difficile de s’approvisionner en eau pour réaliser des divers tâches ménagères. Pour ne pas manquer même une goutte d’eau dans sa réserve, les habitants dudit quartier font recours aux eaux de forages et des puits, lesquelles sont tenues par les particuliers et vendues.
Cette solution subsidiaire ne résout malheureusement pas la difficulté d’approvisionnement en eau potable puisqu’elle exige des gros coûts (l’argent d’achat et le transport). Interrogés au sujet de la pénurie d’eau par notre reporter, ils invitent les autorités de la Regie de distribution de l’eau (Regideso) à penser à desservir le quartier Righini.
« Ça fait maintenant 13 ans que je vis au quartier Righini. Il y a certes des belles constructions, mais la principale inquiétude est que l’eau ne jaillit pas dans les robinets » , déplore Jeanne, une habitante de ce quartier situé à Lemba.
Wilfried Ngunza, un jeune vivant au quartier Righini, explique on ne peut plus clair la situation. « Nous avons beaucoup de difficultés pour trouver de l’eau potable ici à Righini, ce malgré l’aide de quelques volontaires qui ont installé des forages d’eau. notre souffrance continue, car nous déboursons 500 ou 700 FC par bidon, ce qui est pénible pour nous ».
Les mêmes inquiétudes ont été exprimées par Marcelin, ouvrier dans un chantier situé au quartier Righini. « Nous habitons le quartier Righini. C’est une bonne zone, mais l’eau nous dérange », regrette-t-il.
De son côté, Ericson, vendeur de l’eau de forage nous a parlé de la difficulté aussi de l’avantage tiré de son activité génératrice des revenus. « L’eau de forage ne jaillit que quand il y a du courant. Malheureusement pour nous, il y a eu la coupure d’électricité déjà 3 heures passées. Sinon, mon commerce d’eau de forage m’apporte beaucoup de revenus, même certains clients n’aiment pas boire l’eau de forage la considérant comme impropre à la consommation » , a-t-il avoué.
Voilà un des défis du gouvernement Suminwa qui entre en fonction à l’issue de son investiture par l’Assemblée nationale.
Bertrand Sadila (Stagiaire)
