L’hôtel de ville de Kinshasa a bien pris en compte les doléances de la population kinoise concernant la dégradation de plusieurs routes dans la capitale congolaise. À ce jour, plusieurs chantiers ont été lancés à travers la ville par le ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro Muvunyi, en présence du gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba, et d’autres personnalités.
Il s’agit de l’avenue Tourisme dans la commune de Ngaliema, de l’avenue Flambeau dans la commune de Barumbu, de la route Sebo vers Kimwenza-Gare, de l’avenue Université, du By-pass sous-région, de la boucle Sefu, et du saut-de-mouton de Debonhomme dans la commune de Matete. A cela s’ajoute l’érosion Mbala au quartier Badiadingi, dans la commune de Mont-Ngafula.
Il convient de signaler que le lancement de ces travaux s’inscrit dans le cadre du programme d’urgence mis en place pour résoudre les problèmes de déficit de voirie à Kinshasa, fluidifier la circulation, renforcer la résilience de la ville face aux inondations, et accompagner les efforts de salubrité. Ces travaux sont sans doute à la grande satisfaction des usagers, étant donné que la circulation était devenue un casse-tête.
Il n’est pas nécessaire de rappeler que la circulation dans la ville de Kinshasa devient un véritable parcours du combattant. La détérioration des grandes artères complique la fluidité du trafic.
Des embouteillages monstres à travers la ville entraînent notamment un système de demi-terrain et une augmentation des prix des transports en commun. Ainsi, les chauffeurs de taxis et de taxi-bus se passent actuellement de la tarification fixée par l’hôtel de ville, sous le regard de tous.
Cette situation met à mal la population kinoise, qui ne sait plus où se tourner. L’autorité urbaine semble impuissante face à cette anarchie observée dans le secteur des transports en commun majoritairement détenu par le privé.
TS
