Au mois de mai dernier, Jimmy Munganga, 1er président de la Cour des Comptes avait alerté sur la mauvaise gestion des cours, tribunaux et parquets, dénonçant les magouilles financières liées aux recettes judiciaires. Aujourd’hui, Constant Mutamba se penche sur les résultats de l’audit et secoue le cocotier.
Après avoir initié la bancarisation des recettes judiciaires qui étaient jadis perçues par des personnes non habilitées, le ministre de la Justice, Constant Mutamba rebondit sur les résultats de l’audit mené par la Cour des Comptes concernant la volatisation des recettes judiciaires.
En effet, ils sont une dizaine de personnes (secrétaires et greffiers) substituées en percepteurs des frais judiciaires au détriment du trésor public, qui feront l’objet des poursuites par la justice.
Selon le ministre de la Justice, qui a initié cette action répressive, ces secrétaires et greffiers, indexés dans les rapports de l’audit dévoilés par le 1er président de la Cour des Comptes, sont fautifs des cas de malversations financières, à savoir : la falsification des relevés bancaires et l’utilisation des faux bordereaux des preuves de paiement , la privatisation de l’argent public en utilisant leurs propres comptes numéros des comptes bancaires pour des versements des recettes judiciaires.
Au vu de ces faits juges graves, Constant Mutamba instruit le Procureur général d’engager les poursuites pour appréhender les greffiers et secrétaires concernés. Pour ce faire, il ordonne au PG de requérir impérativement le concours de la police judiciaire des parquets.
Joseph E. NSEKA