Jeux d’Accra (Ghana) : Les Judokas congolais abandonnés comme des orphelins

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En pleine préparation de la compétition africaine qui se déroulera, du 08 au 25 mars, à Accra, capitale du Ghana, les Judokas congolais n’ont pas caché leur sidération vis-à-vis du non accompagnement du gouvernement. Dans une série de reportages réalisée par l’Actualite.cd, ces Judokas déplorent les mauvaises conditions de préparation dans cette compétition.

En attendant que la situation se décante, ces Judokas s’entraînent dans l’entretemps au stade des Martyrs précisément sur la piste des athlètes. Pourtant, des salles de gymnase léguées grâce la Francophonie sont en bonne et due forme au stade Tata Raphaël. « Nous n’avons pas la prise en charge du comité des jeux olympiques ni du gouvernement. Nous nous préparons avec les moyens limités de la fédération. Nous nous entrainons en plein air et cela provoque des blessures. A ce jour le 5 mars, nous ne savons même pas si nous allons y participer ou pas. Donc on ne peut pas vous garantir des medailles. », s’est plaint A. Kisoka, médaillé de bronze aux 9èmes Jeux de la Francophonie.

DECEPTION DU MAITRE MANDA

L’entraîneur des Léopards Judo, Me Richard Kamanda craint une non participation de la Rdc, à la veille de la compétition : « cette situation nous amène à nous interroger sur notre participation effective. Avec l’actuelle, nous craignons que cela affecte le moral des athlètes, alors que nous nous sommes bien préparés malgré les conditions difficiles. », a-t-il avoué avant de s’interroger sur sur l’attitude désolante des autorités compétentes : « Pourquoi cette négligence, alors que d’autres disciplines, contrairement au football, sont prises en considération ? Est-ce ainsi que nous parviendrons à développer le sport ?.« .

Face à cette urgence, Me Richard Kamanda appelle les autorités politiques et sportives d’agir. « Nous appelons donc les autorités politiques et sportives à trouver une solution pour nous. La solution ne bénéficiera pas seulement au judo, mais à tout le pays. C’est une honte pour un pays ayant organisé les jeux de la Francophonie et possédant des infrastructures de voir les athlètes se préparer dans ces conditions. Nous invitons vraiment le gouvernement à agir pour l’honneur du pays. », a-t-il lancé.

Joseph E. NSEKA

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