Ce lundi 5 février 2024 était un jour décisif pour les députés provinciaux de Kinshasa nouvellement élus qui faisaient leurs premiers pas à l’Assemblée provinciale pour la nouvelle magistrature. Mais, la plénière a été beaucoup plus marquant pour ses à côtés : coupure intempestive de l’électricité dans la salle de plénière emmenant le secrétaire provincial de recourir à un mégaphone associé à un baffle bluetooth. Tout cela, dans une chaleur insupportable que renvoyait cette salle remplie par les députés, invités et leurs publics venus les accompagner, selon notre confrère Barick Buema. Cette scène se passe en plein centre-ville de la capitale de la Rdc. C’est un signe avant-coureur des maux dont souffrent les Kinoises et Kinois en 21e siècle : l’électricité, est une denrée rare. Si dans le cas échéant, l’on dit que c’est un cas de force majeur. Mais, la fameuse question qui retentit partout après cette scène désolante : l’APK manque-t-elle un régénérateur pour prendre la relève en cas de coupure du courant ? Aucune réponse n’est malheureusement donnée à cette épineuse question. Alors, on ignore aussi à qui faut-il imputer cet incident. De ce fait, cet incident doit aussi servir d’une leçon à tirer et à capitaliser par les nouveaux locataires de l’organe délibérant que Kinshasa fait face à des nombreux défis dont une mauvaise fourniture en eau, électricité, y ajoutant le défit des infrastructures et des transports.
Joseph E. NSEKA