Focus : Bientot deux ans après avoir été retenus, un groupe de 2500 nouveaux magistrats attendent jusqu’à ce jour leur nomination

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Recrutés par le Conseil supérieur de la magistrature depuis novembre 2022, un groupe de 2.500 sur 5.000 nouveaux magistrats, retenus à l’issue du concours, continue toujours d’attendre leur nomination qui tarde à venir. Alors que ceux du premier groupe ont été déjà nommés depuis le 6 juin 2023.

L’un des magistrats en attente, venu à Kinshasa pour sa nomination, s’est confié à notre média en ces termes: « Nous avons fait le concours depuis 2022. Nous étions retenus au nombre de 5.000 candidats; le Conseil supérieur de la magistrature avait réparti deux listes. La première était nommée depuis le 6 juin 2023, il était prévu que notre contrôle (2e liste) intervienne en octobre 2023, mais cela a été reporté et on a fini le contrôle en novembre de la même année. » .

Ce candidat explique malgré la sortie du chronogramme par le Conseil supérieur de magistrature rien n’est fait jusqu’à ce jour et les candidats ne sont plus informés de la procédure. « Depuis qu’on a fini notre contrôle, on a constaté un silence de la part du Conseil supérieur de la magistrature qui, arrivé le 7 février 2024, nous a envoyé un chronogramme d’activités. Selon ce chronogramme, la transmission des propositions de nomination à la Présidence devrait se faire depuis le 29 mars dernier, chose qui n’a pas été faite. Jusque-là, nous ne sommes mêmes pas informés; or la procédure  voudrait que nous concernés soyons informés à chaque étape, voire même pour le contrôle de nos diplômes au niveau de l’EPST et des différentes universités. ».

Une marche de revendication a été faite fin mars par ce groupe de candidats auprès du président du Conseil supérieur de la magistrature qui leur avait promis de communiquer sur la nomination ; mais, les lignes ne bougent toujours pas. 

« On avait même organisé une marche le 29 mars, mais le président du Conseil supérieur de la magistrature nous avait garantis qu’il y aura des informations relatives à notre nomination. Mais, jusqu’à présent rien n’a été communiqué et le chronogramme n’a pas été respecté. Pour espérer que la nomination est déjà prête, il fallait qu’il y ait un communiqué qui nous invite de faire l’opération de choix entre être magistrat militaire ou civil. », a fait savoir cette source.

Tout en espérant que leur requête trouve gain de cause au Conseil supérieur de la magistrature, ce candidat espère être informé de l’avancement du processus de leur nomination. « Nous avons déjà fait deux ans dans l’attente. » , a-t-il conclu.

Joseph E. Nseka

1 COMMENTAIRE

  1. Je crois que le conseil en tant que gestionnaire au quotidien de la question peut se saisir de l’opportunité pour éviter que l’image de notre justice soit terni !

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