Malgré que la loi électorale prévoit la campagne à un mois du vote, la réalité sur le terrain est tout le contraire. Des banderoles ici, des affiches là, tous ces moyens de communication utilisés par les candidats rentrent dans le cadre d’une campagne électorale proprement dites en violation de la loi.
Qui va contrôler qui? Tout le monde est prêt comme dans la course aux jeux olympiques. Sauf qu’ici enfreindre la règle du jeu ne semble pas vraiment avoir des conséquences. Les plus audacieux n’hésitent pas à s’afficher avec leur numéro de la liste électorale.
Dans certaines provinces, les gouverneurs se sont donnés le nouveau travail d’arracher les affiches de campagne électorale. Mais, qu’en est-il des réseaux sociaux? La question semble sans réponse.
Par ailleurs, certains candidats ne se contentent qu’à rappeler à leurs potentiels électeurs tous les bienfaits qu’ils ont fait durant les années antérieurs. Comme un peu: quand la main gauche donne, la main qui droite doit savoir, et celle qui reçoit doit rembourser d’autre manière. C’est dans ça que se résume un peu l’axe de la campagne électorale anticipée de plusieurs candidats en lice.
Joseno Nseka
