Après le remaniement, c’est le mécontentement Voici les ministres qui intègrent et ceux qui sont évincés du gouvernement

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La composition du gouvernement Suminwa 2 a été annoncée tard dans la nuit de jeudi 7 à vendredi 8 août 2025. Présentée comme une structure allégée, cette nouvelle équipe comprend en réalité 53 membres, un de plus que le précédent gouvernement.

Bien que certains ministres aient été réduits ou remplacés, d’autres ne figurent pas dans cette nouvelle configuration :

Voici les 15 ministres qui ne feront plus partie du gouvernement, auxquels s’ajoutent deux ministres délégués sortants :

– Bestine Kazadi (Coopération internationale) ;

– Didier Tenge Te Litho (Politique de la ville), ainsi que cinq vice-ministres :

– Grace Yamba (Affaires étrangères),

– Samy Adubango (Défense),

– Jean-Pierre Kezamudro (Nouvelle citoyenneté),

– Godard Motemona (Mines) ;

– et Wivine Moleka (Hydrocarbures).

Les nouveaux membres du gouvernement Suminwa II

Cette nouvelle équipe, plus large que l’ancienne, reflète une volonté de réorganisation politique, en intégrant des nouveaux visages issus de la société civile, tout en maintenant certains membres clés du gouvernement précédent.

Entre les reconductions, les changements de poste et les nouvelles entrées, ce gouvernement “Suminwa II” représente un tournant dans la gestion post-électorale pour le deuxième mandat de Tshisekedi. Plusieurs ministres continuent d’exercer leurs fonctions, ce qui démontre une volonté de garder la stabilité dans des secteurs jugés sensibles ou stratégiques :

– Jacquemain Shabani reste vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur ;

– Daniel Mukoko Samba conserve son rôle au ministère de l’Économie nationale ;

– Raïssa Malu demeure responsable de l’Éducation nationale ;

– Roger Kamba reste à la tête de la Santé publique ;

– Julien Paluku poursuit ses fonctions dans le secteur du Commerce extérieur ;

– Patrick Muyaya continue au ministère de la Communication et Médias.

Certains ministres de l’ancien gouvernement changent de direction :

– Ève Bazaiba passe de l’Environnement aux Affaires sociales et humanitaires ;

– Muhindo Nzangi, avant au Développement rural, prend en charge l’Agriculture ;

– Aimé Boji, ancien ministre du Budget, est renommé à l’Industrie ;

– Alexis Gisaro évolue des Infrastructures à l’Urbanisme ;

– Guylain Nyembo, ex-directeur de cabinet auprès du chef de l’État et vice-premier ministre au Plan, devient ministre d’État dans ce même domaine ;

– Augustin Kibasa change de l’Économie numérique vers le secteur des Postes et télécommunications.

Nouvelles personnalités

– Adolphe Muzito, ancien Premier ministre, fait un retour remarqué en tant que vice-Premier ministre au Budget ;

– Guillaume Ngefa Atondoko Andali, ancien haut cadre des Nations Unies, prend la direction du ministère de la Justice ;

– Floribert Anzuluni, un acteur emblématique du mouvement citoyen Filimbi, est nommé ministre de l’Intégration régionale.

– Marie Niangé Ndambo devient ministre de l’Environnement ;

– Ferdinand Massamba Wa Massamba est désigné à l’Emploi et au Travail ;

– José Panda Kabangu prend en charge les Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies ;

– Julie Mbuyi Shiku est nommée ministre du Portefeuille ;

– Grace Emi Kutinho est responsable de la Jeunesse ;

– Micheline Ombahe Kalama s’occupe du genre.

La nouvelle organisation accueille également plusieurs ministres délégués qui viennent enrichir l’équipe exécutive.

Parmi eux : Le gouvernement de Suminwa II se compose de 53 membres au total, comprenant 6 vice-premiers ministres, 12 ministres d’État, 24 ministres, 5 ministres délégués et 6 vice-ministres.

L’UNC perd l’influence

Autrefois considéré comme un des fondements du pouvoir et partenaire crucial du président Tshisekedi, Vital Kamerhe paraît désormais limité à un rôle secondaire dans le paysage politique du pays.

Avec l’annonce du gouvernement Suminwa 2, le poids de la présidence de l’UNC semble avoir été gravement affecté, ayant perdu plus de huit ministères et une vice-présidence en seulement quelques années.

D’après une source bien informée, aucune des propositions faites par Kamerhe n’aurait été intégrée dans la nouvelle administration. Plus grave, Molendo Sakombi et Aimé Boji, réapparus dans leurs rôles, ne seraient plus perçus comme représentants de l’UNC, mais simplement comme des choix personnels du président.

C’est un coup stratégique important pour celui qui était autrefois connu sous le nom de « Mwalimu », devenu maintenant simple observateur d’un remaniement qui s’est déroulé en partie sans lui… ou presque.

JP-E

 

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