La République démocratique du Congo s’est qualifiée en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations, en battant la Guinée par 3-1, au stade Alassane Ouattara. Les 3 buts congolais ont été marqués par Chancel Mbemba, Yoane Wissa (Penalty) et Arthur Masuaku. Par ailleurs, l’unique but guinéen a été signé par Mohamed Bayo (Panalty).
Sensation en Côte d’Ivoire, la Rdc a enregistré sa toute première victoire sur 90 minutes depuis le début de la compétition africaine et valide son ticket pour le demi-finale. Plus de peur que de mal au début de la rencontre, sur un ballon croisé, Lionel Mpasi concède le corner. Ce n’est pas fini, à la 17e minute, le syli national trouve la faille d’une faute de Mbemba sur M.Bayo. Penalty en faveur de la Guinée, bien transformé par Bayo : une totale déception du côté congolais.
Réaction illico des Congolais. Il n’a fallu que 7 minute après le but guinéen, avant que le capitaine Mbemba se rachète et égalise à la 27e minute sur un centre bien amorti à la poitrine avant de l’envoyer directement au filet : 1-1 partout, le match se rééquilibre.
Baisse du rythme de part et d’autre. Silas prend la place de Elia. Sur un ballon mis devant, Silas Katompa, l’homme de la situation, accelère le défenseur guinéen avant d’être fauché sur le dos dans le grand rectangle, synonyme de penalty pour la Rdc. Aucun souci, Bakambu se retire, Mbemba refuse d’endosser la responsabilité et Wissa s’en charge : tire au coin droit, le ballon finit au fond du filet, 2-1, la Rdc devance la Guinée, mais elle n’est pas hors du danger. Il faut continuer de jouer. Nouveau changement de la Rdc, Bakambu cède sa place à Simon Banza qui sera tout de suite ciblé par les défenseurs du Syli national. C’est meme sur une faute commise sur Banza qu’Arthur Masuaku, va exécuter un coup-franc parfait qui entre à la 82 e minute : 3-1, les Congolais font le break.
Toutes les tentatives des Syli national n’apporteront absolument rien. En effet, la Rdc remporte son tout premier match sur 90 minutes en cette CAN et file en demi-final.
Joseph E. Nseka
La rédaction