Après l’étape de Kinshasa

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Katumbi rentre bredouille à Lubumbashi

Moise Katumbi est retourné à Lubumbashi, 48heures après son séjour à Kinshasa. Sur place dans la capitale, il a eu une série d’entretiens avec ses alliés politiques ainsi qu’avec les groupes parlementaires de sa famille politique et des acteurs de la société civile.

Tout au long du week-end, l’ex gouverneur de l’ancienne province du Katanga a également  rencontré les partenaires extérieurs.

A lire un communiqué de son directeur de cabinet, Olivier Kamitatu, le leader de Ensemble pour le Changement poursuivra ses contacts à Lubumbashi avant de clôturer ses consultations et donner le point de vue de sa famille politique.

Partira ou ne partira pas de l’Union Sacrée, Katumbi maintient le suspens.

CONSULTATIONS

Olivier Kamitatu, directeur de cabinet et porte-parole de Moïse Katumbi, renseigne que pendant les consultations, le président d’Ensemble a notamment rencontré ses alliés politiques ainsi que les élus des groupes parlementaires de sa plateforme, et des acteurs de la société civile.

Dans un communiqué, le directeur de cabinet de Katumbi note qu’il a également eu à rencontrer des partenaires extérieurs.

« Tout au long du week-end, le président Moïse Katumbi a eu une première série des consultations avec ses alliés politiques ainsi que les élus des groupes parlementaires de sa plateforme et des acteurs de la société civile. Au cours de son séjour dans la capitale, il a également rencontré plusieurs partenaires extérieurs. En début de semaine, le président Katumbi poursuivra ses contacts à Lubumbashi avant de clôturer ses consultations et donner le point de vue de sa famille politique  » écrit Olivier Kamitatu.

Il faut dire que Moïse Katumbi est arrivé dans la soirée du vendredi 29 octobre à Kinshasa. Il a consulté depuis samedi 30 octobre, plusieurs personnalités notamment l’ambassadeur américain Mike Hammer, celui de l’Union européenne Jean Marc Chataigner, ou encore des députés nationaux et sénateurs de sa famille politique.

Son parti, Ensemble pour la République, avait déjà menacé de se retirer de l’Union sacrée de la nation, si les nouveaux animateurs de la CENI -désignés sans consensus des différentes parties prenantes- sont entérinés par l’Assemblée Nationale.

SOUTIENT DES USA

Le 29 octobre, l’ambassadeur des États-Unis, influent soutien de l’administration Tshisekedi, s’est entretenu avec l’homme d’affaires, qui est aussi l’un des piliers de l’Union sacrée. Élections de 2023, l’investiture de l’équipe Kadima étaient les principaux sujets au menu.

L’omniprésent Mike Hammer, le plus médiatique des ambassadeurs accrédités à Kinshasa, a tenu à faire le point sur plusieurs sujets. Selon nos informations, il a insisté auprès de l’ancien gouverneur du Katanga sur l’engagement des États-Unis à obtenir l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes, dans les délais prévus par la Constitution, en 2023. Ce scrutin devra être inclusif et « meilleur » que celui de 2018, a-t-il insisté.

« Avec Moïse Katumbi et son équipe à Kinshasa, nous avons révisé la situation politique. Les États-unis sont engagés à soutenir les efforts congolais pour faire avancer un processus électoral transparent et inclusif qui rassure une élection libre, juste et crédible, y compris l’observation internationale», a fait savoir Mike Hammer.

Moïse Katumbi en serait venu à changer d’avis de quitter la coalition au pouvoir. La stratégie aurait changé, c’est-à-dire aller aux élections avec l’équipe Kadima, tout en renforçant l’observation électorale au niveau national et international comme l’a souligné Jean-Pierre Bemba dans sa récente déclaration, lui aussi déçu du manque de consensus dans la désignation des animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

J-P Ebonga

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