A quelques jours de l’ouverture des Jeux de la Francophonie: Didier Tshiyoyo pointe un nez accusateur

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La démarche de l’ancien haut représentant du chef de l’Etat aux Jeux de la Francophonie Didier Tshiyoyo, disparu de la circulation après une gestion malheureuse, vient de se faire remarquer. Et de quelle façon ! De celle d’un filou félon. L’homme connu dans milieux de la diaspora comme disc-jockey, avait été on ne sait par quel miracle, bombardé directeur du comité national des jeux de la Francophonie où il s’était plus distingué par sa conflictualité. On ne sait pas comment cet individu qui n’a jamais été connu comme entrepreneur avait été désigné maître d’ouvrage d’une entreprise aussi grandiose que la préparation  des jeux réunissant toute la crème sportive  et culturelle de l’espace francophone mondial.

Incroyable, ahurissant et même étrange, Didier Tshiyoyo, qui normalement, si on était dans un pays normal avec une justice vraiment correcte, devrait croupir en prison après tout ce qu’il a occasionné  pour  faire capoter les jeux de la Francophonie. Il a le culot de réclamer 500.000 dollars américains qui seraient son financement sur fonds propres, dit-il. Il y a de quoi s’étonner. Depuis quand un congolais de la diaspora est-il en mesure de verser de sa propre poche un tel montant alors que de notoriété publique, il est aussi démuni que « Lazare » de la Bible ?

Non et non. Didier Tshiyoyo, margoulin notoire, doit se tourner vers d’autres cibles, pas celle de la Francophonie que pilote actuellement Isidore Kwandja avec maestro. Déjà, les délégations des pays participants arrivent à Kinshasa, et même le Canada qui avait récusé sa participation, est revenu sur sa décision.

Qu’on laisse les Jeux de la Francophonie tranquilles. Ce n’est pas à u n certain Didier Tshiyoyo de vouloir mettre des bâtons sous les roues de cet événement.

Dans la lancée de Tshiyoyo, une certaine entreprise, inconnue du grand public et qui se nomme Janamapa Construct qui aurait été chargé de fournir des équipements divers ( ambulances, défibrillateurs mobiles automatiques, masques chirurgicaux, blouses médicales, boîtes de gants nitriles, litres de gel hydro alcoolique) se donne aussi rendez-vous pour réclamer 1,8 million de dollars pour des travaux au stade Tata Raphaël.

Même un avocaillon français, un certain Eric Moutet y est allé de son laïus pour prêter voix forte aux détracteurs des Jeux de la Francophonie. Le ministre de la Communication et Médias PatrickMuyaya Katembwe avait bien raison de dire qu’ « il y a des mains noires qui veulent à tout prix faire capoter les jeux de la Francophonie organisés en République démocratique du Congo ». Ce n’est pas sans raison et Didier Tshiyoyo fait partie de ces gens.

Kalume Ben Atar

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