L’ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Benelux (la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg), Christian Ndongala a, dans son intervention au cours de la 23e session de cette association des pays de Pacifique, affirmé le soutien de la RDC à l’initiative de reconnaître l’écocide comme un crime international dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI).
A en croire ce diplomate congolais, cette initiative, consistant à reconnaître les actes de destruction des écosystèmes comme un crime international, marque un nouveau paradigme fondamental dans la perspective de la protection de la nature.
Pour Christian Ndongala, « la nature n’est pas une réserve inépuisable de ressources à exploiter sans retenue et sans sagesse » . Il a renchéri ses propos en insistant sur l’importance de penser à la nature en exploitant intelligemment ses ressources. « Il est temps de reconnaître que l’on ne peut extraire indéfiniment d’une planète aux ressources limitées, et que détruire la nature revient à compromettre la pérennité de la vie et la survie de l’humanité » , a-t-il laissé entendre.
Il faut signaler que ces assises se déroule, du 2 au 7 décembre 2024, à la Haye (Pays-Bas) où les pays participants réfléchissent sur la reconnaissance dans le statut de Rome de l’écocide comme un crime international, afin de protéger l’environnement et la nature contre les activités nocives menées par l’homme.
Enock NSEKA
