Société-JIFA: Chantal Faida plaide pour l’inclusion effective de la femme dans les postes de prise des décisions

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Placée sous le thème « le savoir-faire et le potentiel des femmes au service de la paix en vue d’accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange africaine », la journée internationale de la femme africaine est l’œuvre d’une mobilisation politique des femmes venues de quatre coins de l’Afrique, réunies à Dar es Salam en Tanzanie, en 1962 pour créer la première organisation des femmes.

La libération totale du continent africain, l’élimination de l’apartheid et l’instauration d’une justice commune qui défend les droits de l’homme devenaient ainsi les objectifs prioritaires du mouvement.

61ans après, nombreux défis ont été relevés, cependant, il reste encore du chemin à parcourir. Pour Chantal Faida, coordonnatrice nationale d’Uwema ASBL, ces défis sont d’ordres sociologiques, économiques, juridiques et politiques.

« La femme africaine fait face à beaucoup de défis, parce que d’un point de vue légal, il y a beaucoup de textes qui l’encouragent à pouvoir jouir de ses droits et contribuer au développement de la société, cependant dans la vie courante, il reste encore d’obstacles qui freinent l’épanouissement politique de la femme », a-t-elle dit.

A cet effet, renchérit-elle, la journée du 31 juillet est l’occasion de faire appel aux décideurs à mettre un accent sur l’éducation, la formation, le coaching et l’instauration du système de quota qui est une mesure temporaire pour combler le déséquilibre de représentativité des femmes.

Depuis la nuit de temps, l’on constate une faible participation des femmes dans les postes de prise des décisions, particulièrement en RDC, pays en processus électoral où les femmes se résignent encore à se représenter, d’après cette activiste.

«En ce qui concerne la RDC, l’aperçu statistique de la Ceni renseigne que sur les 20.000 candidatures reçues au niveau de la députation nationale, seulement 5000 étaient celles des femmes » a-t-elle fait savoir

Nous ne nous étonnons pas de ces faibles statistiques, car la loi électorale n’était pas contraignante, car il a été dit que les partis et regroupement politiques qui aligneront plus de 50% de femmes seront exemptés de caution mais il n’y avait pas eu une contrainte derrière de cette recommandation, c’est ainsi que nous demandons aux autorités de pouvoir prendre les mesures contraignantes en vue de pouvoir relever le niveau de représentativité des femmes congolaises, a-t-elle lancé.

Afin d’améliorer la condition des femmes, Chantal Faida exhorte les femmes de développer la confiance en soi et plaide également pour un coaching et un mentorship qui faciliteront le transfert des connaissances.

Margarita-Rosa Ngoy

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