Temporaire insuffisance en produits pétroliers à Kinshasa et dans le Haut-Katanga

0
93

Dider Budimbu fixe l’opinion sur les causes

Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, a éclairé l’opinion sur certaines difficultés de ravitaillement des produits pétroliers observées à Kinshasa et dans le Haut-Katanga.

En effet, a-t-il reconnu, ces derniers temps, des usagers éprouvent de la peine à se ravitailler en produits pétroliers dans certaines provinces du pays, excepté dans le Maniema.

Vendredi 14 janvier 2022, certaines stations-service de Kinshasa ainsi que dans le Haut-Katanga et le Maniema ont connu une certaine carence.

Aussi ; le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, soucieux de l’approvisionnement régulier en carburant, a dépêché ses équipes sur place pour s’en  rendre compte en vue d’y remédier.

En conséquence  le ministre tient à informer la population congolaise que pour ce qui est de Kinshasa, l’entreprise spécialisée dans la logistique pétrolière et assurant principalement le transport et le stockage des produits pétroliers, Sep-Congo, ravitaillant la plupart des sociétés de distribution de la voie ouest, est en proie à quelques problèmes techniques consécutifs à la vétusté de son charroi automobile. Ce qui bien évidemment explique cet état de fait. Un certain nombre de stations-services de Kinshasa étant dépourvues d’infrastructures à même de recevoir les camions citernes de 40 m3.

Ceux de moindre capacité livrent partiellement. Raison pour laquelle certains points de vente sont tantôt à court d’essence, tantôt de gas-oil.

S’agissant des indépendants, le service de communication du ministre des  Hydrocarbures tient à signaler qu’un bon nombre ont abandonné les stations en laissant quasiment en jachère leurs installations. Selon le rapport transmis au ministre des Hydrocarbures par le chef de division provinciale du Lualaba, la relative pénurie observée est plutôt artificielle et s’explique par le fait que les marketeurs locaux recourent à une sorte de rationnement. Ils ouvrent à 5 h du matin pour suspendre deux heures plus tard, avant de rouvrir à la mi-journée (entre midi et 13 h), avec la même fréquence.

Aussi, les opérateurs pétroliers mettent-ils en avant l’importance de la dette en cours d’apurement vis-à-vis de la DGDA. Cette dernière imposant le paiement cash, compte tenu de la fiscalité et de la parafiscalité inscrite dans la structure des prix, avant tout enlèvement des produits.

A ce niveau-là, la DGDA semble ne pas appliquer les résolutions des travaux de Lubumbashi conduits par le ministre des Hydrocarbures dernièrement.

Selon toujours le même chef de division provinciale des Hydrocarbures, c’est en somme une sorte de chantage à l’endroit du gouvernement auprès de qui ils exigent le paiement du manque à gagner et des pertes cumulées, d’après eux, sur plusieurs années.

Dans le même temps, ils réclament, avec une certaine pression, une révision des prix à la pompe.

A en croire le représentant du ministre des Hydrocarbures, il semble également que, contrairement au code douanier, les camions venant de l’étranger seraient interdits de livrer leurs produits au-delà de la ville de Lubumbashi.

Le ministre des Hydrocarbures s’est engagé avec toute son équipe à trouver, au plus vite, une solution à la situation.

Au niveau du Maniema, le ministre des Hydrocarbures a dépêché une délégation pour examiner la question de la pénurie des carburants dans cette province ayant entrainé une hausse vertigineuse du prix à la pompe.

A cet effet, cette délégation a pris langue avec les opérateurs pétroliers en vue de trouver un accommodement. Elle a fait savoir que le litre d’essence en temps normal revient à 3 600 francs congolais et suite à cette pénurie, il est passé du simple au double, se négociant jusqu’à 7 000 FC. Contrairement aux informations qui circulaient sur les réseaux sociaux laissant entendre qu’il s’écoule à 13 000 francs à Kindu, chef-lieu du Maniema. Au terme des négociations, la délégation a réussi à faire fléchir ce prix à 5 500 francs.

Didier Budimbu tient à rappeler que son ministère travaille déjà pour doter la Sonahydroc des moyens appropriés afin de couvrir toute la République et assurer un ravitaillement optimal en carburants.

Micha Kisalasala

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici