L’Hôpital du Cinquantenaire de Kisangani, dans la province de Tshopo, a été visé par un cambriolage par des hommes armés. Ce drame s’est passé pendant la nuit du samedi 19 au dimanche 20 juillet, aux alentours de deux heures du matin, par quinze hommes armés, non identifiés, vêtus de tenues militaires.
Pour le moment, le bilan fait état d’une somme importante d’argent de l’hôpital emportée, des téléphones, de l’argent et un ordinateur appartenant aux malades et garde-malades. Ceux-ci n’ont pas été épargnés par ces assaillants. Des bureaux administratifs de l’hôpital ont été vandalisés. Du côté humain, un homme commis à la garde de cet établissement sanitaire a été passé à tabac.
Selon les témoignages, après avoir pénétré dans le bureau du médecin de garde, les assaillants l’ont traumatisé physiquement et se sont emparés d’un million de Francs congolais (FC) et 40 USD. Arrivés à la réception, les voleurs ont poursuivi leur coup, prenant la recette du week-end, soit 1.200 dollars américains et 580.000 FC.
L’intervention a tardé. Les militaires en patrouille ne sont arrivés que bien après la fuite des assaillants. Le personnel de garde et les malades sont en émoi et traumatisés par ces actes de violence perpétrés par ces bandits armés. Les cambrioleurs ont opéré avec sang-froid incroyable, malgré que l’hôpital du Cinquantenaire de Kisangani se situe à proximité du camp central de la Police.
En dépit de l’opération Ndobo, qui a été lancée sur l’ensemble de la ville de Kisangani, ces hors la loi continuent d’opérer sans crainte. Des maisons sont pillées les unes après les autres, et les habitants de Kisangani en pleurs ne
savent plus à quel saint se vouer.
Devant cette recrudescence de la criminalité dans leur ville, la population de Kisangani fait appel au gouverneur, afin de renforcer les mesures sécuritaires.
José Mutumbula


